Une arrivé glacial [Wawa][fini]

La grande et belle cité d'Hyrule commençait à rétrécir dans le dos de l'elfe mercenaire qui venait d'accepter une très longue mission. En effet celle ci consistait à surveiller une gérante de bar du nom d'Asalte Warlafe, une morphe d'après ses sources. Après un petit temps de marche, Elendil décida de faire une courte pause afin de regarder son itinéraire. Il posa ses affaires au pied d'un arbre et sortie une carte, donner par Neil juste avant son départ, qui indiquait l'emplacement de cette fameuse taverne du nom de Shéwa.

- Bon alors voyons où nous somme. Je suis partit en direction de l'est depuis Hyrule, je dois donc passer par la forêt Sylvestre. Cela va me faire une journée de marche et je dois le faire deux fois par semaine. C'est pas de tout repos ça dis donc, mais bon pour 200 pièces par semaines je vais pas cracher sur ce détaille.

Le mercenaire remit sa carte dans sa poche, reprit son sac et prit la direction de la forêt Sylvestre. En rentrant dans la belle et luxuriante forêt, Elendil ressentit une présence derrière lui, comme si quelqu'un le suivait. L'elfe ne prêtait guère attention à tous cela et continua sa route vers Shéwa.

Après plusieurs heures de marche, avec quelque pose de temps à autre, le mercenaire décida d'installer son camp pour la nuit. A la fin de son frugal repas, un bruit dans les buissons fit sursauter Elendil. De ces mêmes buissons sortit un orc tout moche qui ce jeta sur l'elfe et qui tomba par terre. L'orc puant poussait des hurlements et des grognements mais celui-ci fut projeter par un coup de pied de la part de l'elfe qui se relevait encore surpris de l'attaque. La créature ne voulait pas s'arrêter la et sortit une fine épée en acier, de conception d'orc jugea le mercenaire, pour ensuite se ruée vers le blond a grandes oreilles. D'un geste Elendil sortit sa propre épée et dévia l'attaque de son ennemie avant de contre attaquer. Quelques minutes plus tard, l'elfe était toujours debout et l'orc gisait à ses pieds mort.

- Désolée, d'habitude je ne tue point mais la tu voulais pas me lâcher

En fouillant le cadavre, il fit la découverte de tout un tas de bijoux de conception elfique, naine et humaines.

- Cet orc devait surement attendre que des voyageurs entre dans la forêt afin de les attaquer durant la nuit. Il a du me prendre pour un marchant et il vient d'en payer le prix.

Le reste de la nuit se déroula dans le calme et le lendemain la pluie réveilla le blondinet. Une pluie battante tombait sur la forêt. Pris de cours, l'elfe mis sa cape a capuche et reprit la route. Il était 15h lorsque l'elfe arrivait enfin devant la taverne du Crazy Dog. A la porte de celle-ci se trouvait une affiche sur laquelle était marqué

Recherche : Créancier sanguinaire et très méchant pour rattraper sales clients ignobles et voleurs, sans foi no loi, ne s’acquittant pas de leur ardoise avant de détaler. Honoraire en fonction du résultat.

Si intéresser se présenter à la patronne.

Asalte Warlaf

Elendil souriait sous sa capuche, voila le genre de couverture qu'il lui fallait. Il arracha l'affiche et entra dans la taverne vide à cette heure de la journée. Enfin vide, façon de parler car à l'intérieur il y avait encore trois clients ainsi qu'un tigre dans un hamac, un lapëen qui écrivait et une femme en train de se prélasser. L'entrée du mercenaire jeta une vague de froid si bien que les derniers clients quittèrent l'établissement. L'elfe s'installa sur le comptoir et commanda une boisson

- Une limonde.

Le lapëen pris la commande et lui ramena la consommation désiré. L'elfe en profita pour brandir l'annonce

- Je cherche Asalte Warlaf

La femme qui était en train de se prélasser pris alors la parole

- C'est moi. Que puis-je pour vous Mr... ?

Tout en retirant sa capuche l'elfe répondit

- Je m'appelle Elendil et je viens pour l'annonce. Vous chercher bien un créancier n'est ce pas? Je crois que je suis intéresser par ce job. Quand dois-je commencer ?

(Chapitre précédant:[url] https://shewa.forumgratuit.org/t27-asalte-warlaf-chap-i-la-tenanciere-episode-1-introduction-a-l-episode-3-fini[/url])

Une arrivée Glaciale : Chapitre 2

Pas de doute, il s'agissait bien d'un elfe avec tout ce qui les caractérise: oreilles pointues, traits fins et délicats, aura particulière, haute estime de leur personne, trop sûr d'eux et de leur effet sur les autres.
Celui ci ne doutait pas une seconde de son embauche et poussait l'outrecuidance jusqu'à demander la date de sa mise en fonction... au moins eut-il la décence de ne pas discuter tarif de but en blanc. Quoique... ce détail me mit mal à l'aise : Qui serait prêt à louer ses services sans s'aviser de la contre-partie fixé? Des conditions de travail?
Il n'y en a que deux sortes: les désespérés, ou ceux qui ont des choses à cacher.

Ce faisant, Je m'approchai de lui et, calant une fesse sur un coin de table, croisai les bras en le fixant dans les yeux:

« Avant toute chose, Mr Elendil, il faut que vous vous soumettiez à quelques questions. Voyez-vous, cette taverne n'attire pas que des anges, loin de là. Je veux d'abord m'assurer que mon futur créancier ne se laissera pas intimider et saura se montrer... hum... persuasif en toute situation. »

L'elfe porta la coupe à ses lèvres et bu une gorgée de limonade alors que sa main se posa sur le pommeau de son épée.

« Il n'y a aucune inquiétude à avoir pour ce qui est de la persuasion Madame. Un voyageur solitaire comme moi doit savoir se montrer dissuasif et convainquant s'il tient à rester en vie assez longtemps pour voir l'aube du jour suivant se lever. »

Je me caressai le menton avec perplexité, puis partis quérir un coffret à fléchettes avant de rétorquer

« je me réserve le droit d'en juger.
Puis je vous proposer une partie de fléchettes Mr Elendil? Ces causeries en paraitront moins ennuyeuses. »

ce dernier se leva sans un mot et choisit ses fléchettes dans le coffret que je lui tendais. Il ne prit que les meilleures projectiles. D'un pas leste, il se positionna de biais, et, d'un geste sec et souple du poignet, envoya le dard droit dans le mille. Sa pose était parfaite, son geste sans défaut, et sa précision fidèle à la réputation de sa race.
*C'est un pro* pensais-je alors
Prenant la pose à mon tour, je commençai l'interrogatoire et lançai

« Alors Mr Elendil, d'où venez vous et pourquoi ce job de créancier vous attire-t-il? »

80points

« je viens d'une région au sud des forets sylvestres et je cherche un emploi permettant de remplir quelque peu ma bourse épuisée par mes déplacements. »

100 points

« quels sont les motifs de ces voyages? »

70points

« Des choses et d'autres. »

100 points

« dois-je en déduire que vous considérez ce travail comme transitoire? »

80 points

« l'avenir est l'affaire des Dieux. »

100 points

« Et pourquoi cette taverne? »

90 points

« Parce qu'elle se trouve sur ma route »

100 points

Ce type en disait trop peu... il y a des informations qu'il ne souhaite pas divulguer songeais-je. Un professionnel habile et leste, cherchant un vulgaire travail de créancier à des lieux de sa région d'origine... Cet Elendil a un autre objectif, et on dirait bien qu'il se trouve à Shéwa...

« Avez vous des exigences particulières concernant cette offre? »

85 points

« Juste 2 jours vacants par semaine. Ça suffira »

100 points

C'en fut assez. Je jettai le reste de mes flechettes sur la table et me frottai les mains. Mon vis à vis attendait mon verdict sans une once d'anxiété.

« Ecoutez Mr Elendil, je suis disposée à vous embaucher en tant que créancier, et ce, dès maintenant. A une condition cependant... »

D'un signe de tête, Ralki se posta devant la porte, les bras croisés; Touille sauta sur le comptoir et se tint en appui, tête baissé vers l'inconnu, tendu comme un ressort; Rey fit dépasser sa massive face aux naseaux fumant de derrière la cuisine; mes yeux virèrent au blanc alors que 4crocs émergèrent doucement de mes lèvres.

« Dites nous quelles sont vos réelles motivations et ce que vous traquez ici »

L'entrée d'Elendil avait causé un froid glacial dans la noble taverne du nom de Shéwa. La patronne des lieux s'approcha de lui et rompit le silence. Elle prit la parole pour répondre à sa question.

- Avant toute chose, Mr Elendil, il faut que vous vous soumettiez à quelques questions. Voyez-vous, cette taverne n'attire pas que des anges, loin de là. Je veux d'abord m'assurer que mon futur créancier ne se laissera pas intimider et saura se montrer... hum... persuasif en toute situation.

L'elfe ne répondit pas tout de suite et buvait une grande gorgée de limonde pour se rafraichir le gosier. Dans le même temps Le brun posa sa main sur le pommeau de son épée.

- Il n'y a aucune inquiétude à avoir pour ce qui est de la persuasion Madame. Un voyageur solitaire comme moi doit savoir se montrer dissuasif et convainquant s'il tient à rester en vie assez longtemps pour voir l'aube du jour suivant se lever.

Cette phrase fût dite par le mercenaire sans lever les yeux de son verre qu'il s'empressa de finir avant de le reposer sur le comptoir du bar. Elendil toisa ensuite la gérante de l'établissement qui venait de partir chercher quelque chose. Quelque instant plus tard celle ci était de retour avec une petite boite de fléchettes puis elle ouvrit une discussion.

- Je me réserve le droit d'en juger. Puis je vous proposer une partie de fléchettes Mr Elendil? Ces causeries en paraitront moins ennuyeuses.

L'elfe se leva de sa chaise sans un mot mais un petit sourire se formait sur son visage.

* Elle est douée. Elle me propose un jeu de fléchettes afin de voir mes capacités. Je vais devoir la jouer fine pour garder ma couverture, mais pour le moment c'est mal barré. Je pourrais mal jouer auquel cas elle me prendra pas en tant que créancier alors que si je joue normalement elle me prendra. Hum.... je vais jouer normalement, je verrais bien ensuite *

Le mercenaire pris les meilleurs projectiles et prit la pose. Avec une impulsion du poignet, il envoya la fléchette en plein dans le mille. La patronne prit a son tour une fléchette et tira tout en commençant son interrogatoire

- Alors Mr Elendil, d'où venez vous et pourquoi ce job de créancier vous attire-t-il?

- Je viens d'une région au sud des forets sylvestres et je cherche un emploi permettant de remplir quelque peu ma bourse épuisée par mes déplacements.

- Quels sont les motifs de ces voyages?

- Des choses et d'autres.

- Dois-je en déduire que vous considérez ce travail comme transitoire?

- L'avenir est l'affaire des Dieux.

- Et pourquoi cette taverne?

- Parce qu'elle se trouve sur ma route.

- Avez-vous des exigences particulières concernant cette offre?

- Juste 2 jours vacants par semaine. Ça suffira .

C'était la réponse de trop de la part de l'elfe. Il entendit sa partenaire de jeu jeter ses fléchettes sur la table et se frotter les mains. Elendil fit de son mieux pour ne rien laisser paraitre sur son visage

- Ecoutez Mr Elendil, je suis disposée à vous embaucher en tant que créancier, et ce, dès maintenant. A une condition cependant...

Le mercenaire regarda autour de lui. Le lapëen qui l'avait servi était en position de frappe, un dragon sortit sa tête de la cuisine prêt à l'attaquer aussi, le tigre lui barrait la route en se mettant devant la porte et sa " cible " commençait a se transformer.

- Dites nous quelles sont vos réelles motivations et ce que vous traquez ici.

La voila la fameuse question qu'Elendil redoutait. Elle avait fini par sortir. Sur ce coup il avait mal joué mais la partie n'était pas encore totalement perdu. Il pouvait encore s'en sortir en esquivant la question mais cela allait être juste. Tout en gardant les fléchettes à la main il se tourna vers Asalte.

- Vous savez chère dame que dans ce monde il y a des secrets qui ne peuvent être révéler. Et celui que je possède en fait partit. Maintenant soit vous me prenez en tant que créancier, soit je m'en vais c'est à vous de voir Asalte.

L'elfe repris les affaires qu'il avait posé près du comptoir et s'avança près de la porte en se stoppant juste avant.

- C'est votre dernière chance Asalte. Une fois que je serais sortit de votre taverne vous devrez retrouver un créancier, or votre taverne en a besoin d'un rapidement et je suis la devant vous.

Elendil attendit encore un petit moment mais aucune réponse ne sortit de la bouche de la patronne. Avec un profond soupir il regarda Ralki.

- Dégage de la tigrou t'es sur ma route.

Une arrivée Glaciale: Chapitre 3

L'affront glissa sur le tigre comme une goutte d'eau sur son pelage; si bien que d'un poil il ne bougea. Je l'aime bien pour ça ce Ralki: il sait garder son sang froid en toute circonstance.
Touille s'était déplacé en même temps que sa cible, guettant le moindre signe de ma part pour bondir. Enfin, Rey émettait toujours ses volutes de fumé dansant suavement au dessus de ses narines.
Il régnait sur la scène figée un silence de plomb dont seuls les tic tac inlassables et tonitruants de l'horloge venaient troubler. La tension était palpable. Les secondes s'égrainant bruyamment semblaient des heures.
Or, voilà qu'un sourire découvrit petit à petit mes crocs en une grimace hilare, me faisant aboyer d'un rire spontané.

« - Allons Mr Elendil! Que de sollicitude à l'égard d'un humble établissement comme le mien! Craignez vous tant qu'on ne trouve un véritable créancier? Que ces notes impayés précipitent la faillite du Crazy Dog? Et nous soyons tous réduits à la mendicité sans votre intervention d'une philanthropie exemplaire? Cacheriez vous des ailes d'ange derrière ces oreilles pointues? »

Mes acolyte ricanèrent à leur tour, sauf Ralki, toujours aussi imperturbable, ne quittant pas des yeux l'elfe devant lui.

Je m'assis sur une table, jambes croisées, et frottais ma canine supérieure gauche du pouce.

« - Vous vous fourvoyez Elendil. Votre coup de bleuf ne marchera pas. C'est vous qui avez cruellement besoin de cet emploi pour je ne sais quelle mission. Si je ne vous embauche pas, votre couverture vole en éclat. Vous n'avez pas le choix. Répondez à ma question: Que cherchez vous au Crazy Dog? »

Silence total. L'elfe s'enferra dans un mutisme obstiné. Hésitait-il quant à la conduite à suivre?
J'enfonçais alors le clou :

« Vous venez de loin. Vous connaissez et maitrisez aussi bien les armes de jets que les armes blanches. Les conditions et la rémunération de ce job ne vous chaud à peine. Et vous atterrissez dans cette taverne comme si l'emploi vous était du.
De plus... »
J'humais l'air de quelques hochement de tête
« vous sentez le sang, la poussière de voyage, et la pluie.
Mr Elendil, vous avez tout d'un mercenaire en faction. Et ces deux jours dont vous exigez la vacance, serviraient-ils à informer votre véritable employeur ? »

je sautais à terre et partie derrière le comptoir prendre un verre à coté de Touille

« - Si c'est bien le cas, j'ai bien peur qu'il vous faille trouver une autre mission car je ne vous embaucherais pas dans ces conditions. »

Le goût du rhum emplit mon palais à mesure que la coupe s'inclinait sur mes lèvres. Je déglutis en grimaçant sous l'effet de l'alcool et pointai la porte du doigt alors que Ralki s'en écartait.

« -Sur ce Mr Elendil, je ne vous retiens pas. Vous avez surement de la route à faire. »

Elendil fixait le tigre avec l'espoir qu'il bouge suite a cette provocation, mais cela eu un autre effet, le tigre ne bougeait pas d'un pouce et ce que venait de lui dire l'elfe lui passait largement au dessus de la tête. Un silence long et pesant passait dans la taverne et ce fut la patronne des lieux, Asalte Warlafe, qui le brisa en reprenant la parole avec un rire.

- Allons Mr Elendil! Que de sollicitude à l'égard d'un humble établissement comme le mien! Craignez vous tant qu'on ne trouve un véritable créancier? Que ces notes impayés précipitent la faillite du Crazy Dog? Et nous soyons tous réduits à la mendicité sans votre intervention d'une philanthropie exemplaire? Cacheriez vous des ailes d'ange derrière ces oreilles pointues?

Le mercenaire se tourna vers elle et vit tout ses employés, du lapeën au dragon, ricané tandis qu'Asalte s'installa sur une table en rigolant de plus belle.

- Vous vous fourvoyez Elendil. Votre coup de bleuf ne marchera pas. C'est vous qui avez cruellement besoin de cet emploi pour je ne sais quelle mission. Si je ne vous embauche pas, votre couverture vole en éclat. Vous n'avez pas le choix. Répondez à ma question: Que cherchez vous au Crazy Dog?

Le brun ne répondit pas car il cherchait un moyen pour éviter de dire la vérité. Après tout il avait encore un petit avantage sur eux: ils ne savent pas pourquoi il est ici ni qui la envoyer dans cet endroit loin de chez lui. L'elfe commençait à réfléchir tout en gardant son calme lorsque la dirigeante des lieux porta un nouveaux coup de massue sur l'elfe mercenaire.

- Vous venez de loin. Vous connaissez et maitrisez aussi bien les armes de jets que les armes blanches. Les conditions et la rémunération de ce job ne vous chaud à peine. Et vous atterrissez dans cette taverne comme si l'emploi vous était du.
De plus vous sentez le sang, la poussière de voyage, et la pluie. Mr Elendil, vous avez tout d'un mercenaire en faction. Et ces deux jours dont vous exigez la vacance, serviraient-ils à informer votre véritable employeur ?

Elendil continuait de regarder la morphe canine descendre de la table et partir a coté de son lapeën pour prendre un verre.

- Si c'est bien le cas, j'ai bien peur qu'il vous faille trouver une autre mission car je ne vous embaucherais pas dans ces conditions.

D'un signe de la main elle désigna la porte.

-Sur ce Mr Elendil, je ne vous retiens pas. Vous avez surement de la route à faire.

L'elfe pris un petit temps de réflexion avant de prendre une décision.

* Elle est vraiment très forte cette femme la. En quelque seconde elle a trouvé que je n'étais pas venu par hasard dans cette taverne au milieu de tout les chemins. Elle a deviné que j'étais un mercenaire. Bon dans ce cas je peux encore faire une petite chose et si cela ne marche pas et bien je resterais dans les parages pour la surveiller. Cela ne seras pas aussi bien que si j'étais ici tout le temps mais c'est mieux que rien.*

Après un petit soupire, Elendil pris la parole

- Ok c'est bon. Je suis bien un mercenaire qui vient d'une cité a une journée de marche d'ici. La raison de ma venue dans cet endroit si éloigné est simple. Mon employeur a eu vent qu'un groupe de personne avec des intentions peu louable sévissait dans la région et qu'il aurait comme base cette taverne. Il ma donc engagé afin de les surveiller pour que mon client puisse agir très rapidement. Ensuite chère Asalte, si je dégage une odeur de sang c'est simple. En venant ici je me suis fait attaquer par un Orc et je l'ai tué. D'habitude je ne tue point mais c'était un cas de force majeur. Voila pour la petite histoire.

L'elfe se retourna encore une fois et ouvrit la porte cette fois ci libre. En guise de message " d'adieux " il prononça.

- J'ai cru comprendre que vous ne vouliez pas d'un mercenaire dans vos murs et je respecte cette décicion mais j'espère pour vous que vous ne le regreterez pas si ce groupe de personnes assassine un enfant. Imaginez ils tuent votre fille Asalte, en imaginant que vous en ayez une, comment réagiriez vous ? Pensez aux parents, s'ils apprennent que vous avez mis a la porte un homme qui pouvait les empêchez de commettre cet acte répugnant je ne donne pas chère de votre vie et de votre établissement. Sur ce je vous laisse.

L'elfe sortit de l'établissement et attendit un petit moment en espérant que son ultime stratagème fonctionne. Si le fait de pensez a ces deux filles adoprives, Neil et Lucy, mortent ne lui faisait rien l'elfe avait perdu la partie et toute ses chances .

Une arrivée Glaciale: Chapître 4

Et l'elfe sortit sur ces entre faits.
Un long silence stupéfait fondit sur nous avant qu'une crise d'hilarité maladive nous convulse tous à terre. Touille fit apparaître un violon et, d'un clin d'oeil à mon égard, entama un air dramatique alors que je sautai sur une table en prenant la pose :

« - Ô Tragique destiné que le jour où Asalte fut née
L'ignoble personnage mit dehors Elendil le sage
Héros de son temps, secourant les enfants des terribles méchants

Par cet acte impie c'est à la terreur et l'infamie
qu'elle assujettit tant de tout petits et de famille au sursis
D'un effroyable trépas entre les mains de malfrats
et autres truands hébergés à Shéwa! »

Je m'inclinai bien bas en une révérence exagérée sous les éclats des mes employés. Touille applaudit, Rey fit résonner son rire si particulièrement rocailleux, et Ralki se tint les côtes, secoué d'un rire contagieux. Ce dernier manqua de s'affaler à terre et dû se tenir au rebord de la fenêtre en se frottant les yeux.

« Oh Patronne! » Répliqua t il alors « Notre super héros est toujours devant la porte! »

« QU'ON LA LUI OUVRE! » Clamai-je théâtralement
Et la porte s'ouvrit à la volée (aidée en cela par la botte de Ralki) puis j'écartai les bras pour accueillir notre héroïque invité du haut de ma table

« - ELENDIL! Je vous dois des excuses! Je n'avais point compris que vous étiez de ces mercenaires altruistes, faisant fi des matérialités monétaires, au profit d'un grand coeur pour les plus vulnérables et dépourvus! VOUS ÊTES UN SAINT! Je suis sure que vous cachez une tenue bleu et un slip rouge sous vos frusques noires, Mr le SUPER ELFE! »

Je vidai ma coupe d'un trait dans l'euphorie générale et la jetai violemment en travers la pièce où elle se pulvérisa sur le mur d'en face. Le fracas des brisures emportèrent les éclats joyeux de mes comparses, à nouveau sur le qui-vive.
C'est sous une tornade de poil que je sautai terre, grondant de fureur, pour reparaître en un clignement de cils sous le nez d'Elendil, lui empoignant le col alors qu'un dard de fléchette vint se presser contre ma gorge.

« Vous avez de bons réflexes Mr Elendil. Enfoncez la et je vous arrache la jugulaire. Un mercenaire si talentueux que vous, tué par une simple canimorphe! C'est assez dégradant vous ne trouvez pas?
Apprenez ceci cher ami: ne jamais accuser Asalte Warlaf d'actes aussi odieux en tout impunité !
Je connais ma clientèle ! Je sais de quoi il en retourne ! Me rendez pas complice de vos fariboles! »

D'une virulente secousse, je le repoussai vers la sortie. L'elfe n'en parut pas déséquilibré et rajusta sa veste noire. D'un geste de la main, j'avortai sa réplique pour enchainer

« -L'enjeu est trop grave pour le laisser en suspend. Si ce que vous dites s'avère vrai, je vous propose une collaboration pour coincer ces bandits. Cependant, Mr Elendil, je sais que vous nous cachez plus de choses que vous ne voulez nous le faire croire. Alors retenez ceci avant que nous devisions autour d'une coupe de rhum : Je ne vous fais aucunement confiance. »

L'elfe attendait toujours derrière la porte et même si celle ci était fermé, Elendil entendait parfaitement les éclats rires qui venait de la taverne. Ainsi ils se moquaient de lui. Faut dire qu'il était allé peut-être un peu loin sur les sentiments cette fois donc c'était un peu mérité mais l'elfe ne souhaitait pas en rester la, il fallait qu'il cloue le bec a cette morphe qui se croyait tout permis.

* Riras bien qui riras le dernier Asalte Warlafe *

La porte de la taverne s'ouvrit derrière lui et la gérante des lieux l'accueillit à bras ouvert

- ELENDIL! Je vous dois des excuses! Je n'avais point compris que vous étiez de ces mercenaires altruistes, faisant fi des matérialités monétaires, au profit d'un grand coeur pour les plus vulnérables et dépourvus! VOUS ÊTES UN SAINT! Je suis sure que vous cachez une tenue bleu et un slip rouge sous vos frusques noires, Mr le SUPER ELFE!

Le mercenaire ne fit aucun geste et aucune expression se dessinait sur son visage elfique. Ce fut a ce moment précis que tout les rires venaient de se stopper. En effet la patronne des lieux venait de lancer son verre contre un mur et elle se jeta en un éclair sur l'elfe en le tenant par le col. Elendil avait vu le coup venir et grâce a l'une des fléchettes, qu'il avait garder après avoir jouer avec la patronne, il menaçait de la lui planter en plein gorge. La gérante n'en fut pas moins insolente.

- Vous avez de bons réflexes Mr Elendil. Enfoncez la et je vous arrache la jugulaire. Un mercenaire si talentueux que vous, tué par une simple canimorphe! C'est assez dégradant vous ne trouvez pas? Apprenez ceci cher ami: ne jamais accuser Asalte Warlaf d'actes aussi odieux en tout impunité !Je connais ma clientèle ! Je sais de quoi il en retourne ! Me rendez pas complice de vos fariboles!

D'un geste de la main elle le poussait ver la sortit. L'elfe voulais dire quelque chose mais la morphe l'en empêchait.

-L'enjeu est trop grave pour le laisser en suspend. Si ce que vous dites s'avère vrai, je vous propose une collaboration pour coincer ces bandits. Cependant, Mr Elendil, je sais que vous nous cachez plus de choses que vous ne voulez nous le faire croire. Alors retenez ceci avant que nous devisions autour d'une coupe de rhum : Je ne vous fais aucunement confiance.

Elendil fit un petit sourire et pris la parole une fois qu'elle eu finit son discours

- C'est d'accord. Je suis d'accord pour une collaboration avec vous. Je resterais donc dans cette taverne pour surveiller les agissements des individus suspects.

Le mercenaire serra la main de la patronne comme pour conclure l'accord et il tira la patronne vers lui tout en lui glissant dans le creux de l'oreille.

- Par contre je vous conseil de vous tenir à carreau. Cela serait dommage qu'il arrive quelque chose à une personne qui vous est chère.

L'elfe pris un petit temps de pause.

- Et vous avez le bonjour de Neil et de Lucy.

Il la lâcha et se retourna vers les autres.

- Je dois avouez que je suis content de travailler avec vous.

L'elfe avait le dos tourné vers la patronne des lieux mais il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une sorte d'aura négative derrière lui. Cette impression fut confirmé lorsque la main d'Asalte se posa sur son épaule et empoigna le mercenaire avec une certaine force. Lorsqu'il se retourna il vit une autre Asalte, on voyait bien sur son visage qu'elle était en colère. Visiblement la petite provocation d'Elendil avait fait un effet certain sur la patronne qui articulait avec peine.

-Qu'avez... vous... dit... ?

Sans aucun signe de peur sur le visage, le brun la regardait droit dans les yeux.

- Vous avez le bonjour de Neil et Lucy. Ça vous pose un problème?

Il fit une petite grimace de douleur lorsqu'il sentit le poing de la gérante se serrer sur son épaule mais l'elfe lui prit le bras en retour.

- Veuillez me lâcher Asalte

Le carillon de l'horloge sonna 16h et une fois celui-ci finit l'elfe reprit.

- Veuillez me lâcher ou vous allez le regretter.

C'était peut-être la parole de trop venant de la part de l'elfe et la gérante demanda alors à ses employés

- Mes amis... Je pense... que notre invité... a besoin... d'une boisson plus... Frappée

D'un geste Elendil planta une flèche dans le bras d'Asalte et esquiva le coup du lapëen sans aucunes difficultés. Puis il décrocha un coup de poing sur le tigre, sans aucun effet. L'elfe se retrouvait alors ceinturé par le videur et après quelques instant le dragon l'assomma d'un coup sec. L'elfe reprit ses esprits un peu plus tard torse nue et dans une cave lugubre. Devant lui se tenait Asalte dos tourné qui nettoyait divers instruments.

- Mr Elendil, dites moi ce que vous savez sur Neil et Lucy.

- Je ne dirais rien dans ces conditions. Détachez-moi immédiatement.

- Je ne libérerais jamais une menace pour mes filles. Dites moi ce que vous savez.

L'elfe ricana légèrement

- Tuez moi tout de suite, vous en mourrez d'envie!

- Oh non, Mr Elendil, je ne suis pas de ce genre la.

Lorsque la patronne de cette taverne se retourna, l'elfe aperçu une cible dessiner sur lui.

- Puis-je vous proposer une partie de fléchette Mr Elendil? Ces discussions en paraitront moins ennuyeuses.

Le jeu allez un peu trop loin au goût de l'elfe et celui-ci poussa un profond soupire avant d'expliquer certains détails a la mère de ses clientes.

- Asalte, Asalte. Je suis tout ce que vous voulez mais une chose est sur et certaine je ne suis pas un tueur. J'ai bien vu vos filles, ça je l'avoue, mais je ne pourrais pas leurs faire de mal. Je ne sais même pas où elles sont. La dernière fois que j'ai vue vos filles c'était dans le pays d'Holodrum ou dans le royaume de Labrynna je ne sais plus mais cela remonte à quelques mois déjà. Et pour cette menace, je voulais juste voir a qu'elle point vous teniez à elles et je constate que vous êtes prête à aller très loin pour elles. Alors s'il vous plait détacher moi et oublions cette histoire. Je le redis je ne pourrais jamaisfaire de mal à Neil ou a Lucy, rien que le faite que cela soit deux, très jolies au passage surtout Neil, filles. Pour finir je ne vais pas vous dire ce que j'ai fait avec Neil ça ne vous regarde pas je tiens à garder un peu de ma vie privée quand même. J'espère que vous le comprendrez.

Elendil prit un petit temps de pose avant de continuer.

- Ensuite pour ma mission je n'ai pas dit toute la vérité également. Ce n'est pas dans votre taverne qu'il y a un cercle de gens bizarre, j'ai pus le vérifier lorsque vous m'avez affirmé que vous connaissiez votre clientèle. J'ai vu dans vos yeux que vous étiez sincère. Ces gens se réunissent dans les bois pas très loin d'ici et certains d'entre eux viennent de temps en temps. Alors je voudrais vous demandez : Voulez vous bien me détachez et me prendre en créancier dans votre établissement ? Vous avez bien vu de quoi je suis capable non ? Cela devrais suffire à vous convaincre non ? C'est la vérité cette fois Asalte.

C'était un mensonge mais il ne pouvait pas lui dire le véritable but de sa mission, du moins pas maintenant.

- Alors c'est d'accord ? Je ne vous demande pas de me faire confiance, je vous demande juste de me laissez faire mon travaille c'est tout. Repartons sur de bonnes bases vous et moi.

Chapitre 6 : Une arrivée Glaciale

Qu'il m'agaçait avec ses soupires et ses airs supérieurs! Et voilà qu'il se lance dans un monologue!
Je l'écoutais néanmoins avec un mélange d'impatience et d'attention.

« - Asalte, Asalte. »
Il commençait très mal et je m'en irritais à outrance: Je ne suis pas sa copine que diable! J'aurais pu être la mère de se freluquet! Ne comprenait-il pas sa situation? S'il espérait me charmer avec ses familiarités, c'était une belle erreur de jugement.

« Je suis tout ce que vous voulez … [...]»
Certainement pas! Il jouait les présomptueux maintenant. Il ne se prend vraiment pas pour de la bouse de pétaure celui là!

« [...] mais une chose est sur et certaine je ne suis pas un tueur. »
Bah tien! T'es juste un mercenaire qui assomme ses « proies » avec un discours bien senti et un petit soupire peut-être? Mais de quel monde débarquait-il celui là? Avais-je l'air vraiment bête et crédule pour me voir asséner d'un discours aussi faux? Les mercenaires tuent. Ils vivent sur des cadavres. Vils charognards fixant sans état d'âme un prix sur une vie! D'ailleurs, n'avait il pas dit qu'il terrassa un orc tantot?

« J'ai bien vu vos filles, ça je l'avoue, mais je ne pourrais pas leurs faire de mal. Je ne sais même pas où elles sont. La dernière fois que j'ai vue vos filles c'était dans le pays d'Holodrum ou dans le royaume de Labrynna je ne sais plus mais cela remonte à quelques mois déjà. »
Je n'en croyais mot. Ce genre de professionnels se débrouillaient toujours pour garder contact avec leurs clients et n'attendaient pas aussi longtemps avant de traquer une « proie »; l'appel du gain les faisant agir au plus vite.

« Et pour cette menace, je voulais juste voir a qu'elle point vous teniez à elles et je constate que vous êtes prête à aller très loin pour elles. »
Et tu n'as encore rien vu. Quelle naïveté que de provoquer une mère, surtout quand il s'agit d'une canimorphe. Plus la discussion s'éternisait et plus je me perçuadai de son idiotie.

« Alors s'il vous plait détacher moi et oublions cette histoire. »
Et après on ira tous danser la farandole avec des nains, des orcs et des elfes! Les trolls cueilleront des bouquets de fleures pour les offrir aux humains, et les hobbits se raseront les pieds!
Je le pris presque en pitié. Le pauvre devait avoir sacrément peur pour avancer de tels propos.

« Je le redis je ne pourrais jamais faire de mal à Neil ou a Lucy, rien que le faite que cela soit deux, très jolies au passage surtout Neil, filles. Pour finir je ne vais pas vous dire ce que j'ai fait avec Neil ça ne vous regarde pas je tiens à garder un peu de ma vie privée quand même. »
Je m'empourprais devant le sous-entendu, ce qui accentua mon ressentiment à son égard et envola toute compassion. Comment ose-t-il parler ainsi de mes propres filles! Quel godelureau insouciant!

« [...] J'espère que vous le comprendrez. »
Je comprenais surtout qu'il se jouait de moi. Mes petites oreilles demeurèrent étroitement plaquées contre mon cuir chevelu et s'agitaient de quelques tremblements musculaires tant la rage m'assaillait. L'air lui même se teignait de poussière sous les mouvements furieux et nerveux de ma queue foutant le sol en terre battue.
Elendil, lui, cru de bon goût que de marquer une pause, figé avec l'aspect conciliant du type qui ne doute pas de son impact sur les autres, comme tout bon elfe qu'il était.
Il reprit donc son discours sans se soucier de mon attention car je ne l'écoutais déjà plus.

J'émergeais enfin de mes pensées quand il ajouta naivement:

« - Alors c'est d'accord ? Je ne vous demande pas de me faire confiance, je vous demande juste de me laissez faire mon travaille c'est tout. Repartons sur de bonnes bases vous et moi »

Une fléchette fusa et se planta dans le crépis poussiéreux sous son aisselle gauche.
« Raté » dis-je avec une pointe d'amusement amère.
Tout en me rapprochant du captif, je sifflai Ralki en lui demandant de me descendre un « spécial noir/blanc »; puis fixai à nouveau mon attention sur l'elfe.

« - C'est entendu Mr Elendil, je vais vous libérer. Vous agirez à votre guise par la suite.
En ce qui concerne mes filles, je ne veux plus en entendre parler! Elles ont fait leur choix, elles savent où me trouver maintenant. Si elles veulent des nouvelles, qu'elles viennent!
Avant votre libération, laissez moi vous témoigner ma gratitude à votre égard »
Le tigre arriva sur ces entre-fait avec deux seaux. Je m'écartai vivement alors qu'il empoigna le plus lourd des deux.

«- Voici ma considération »
déclarais-je lorsque une flaque noir gluante gicla du seau pour éclabousser le torse d'Elendil. Le goudron dégoulina par plaques visqueuses jusqu'au bas de ses chausses en un magma sombre et odorant.
«- Et voilà ma tendre reconnaissance »
Mes mots se perdirent dans un nuage de duvet blanchâtre venant adhérer l'épaisse mixture. Le pauvre Elendil ressemblait guère plus qu'à un poulet étriqué, crachant des plumes et toussant sous la poussière soulevée.
Ralki et moi nous chargeâmes de le délier, chacun d'un coté; alors que je poursuivais à l'adresse du jeune coq:

« Nous sommes quitte. Vous savez ce que je pense de vous et j'ai fait en sorte que tout le monde admire le jeune gallinacé que vous êtes. Vous pouvez quitter mon établissement.
N'oubliez pas de vous essuyer les pieds en partant!
Bonne fin de journée Mr Elendil. »