ShéWa, Taverne du Crazy Dog Forum d'Héroic-Fantasy déconseillé au moins de 16ans |
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| Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] | |
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Invité Invité
| Sujet: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Sam 5 Mar - 15:42 | |
| (chapitre précédent : https://shewa.forumgratuit.org/t34-la-curiosite-finira-par-tuer-le-chat#271 ) RA'ZHIDE PATTE DE VELOUR: CHAPITRE II Nightmare of far the night
Episode 1 "Cela fait un mal de chien"Un léger rire sardonique sortit de ma gorge, suivit peu après d’un léger filet de sang qui me fit m’arrêter dans ce maigre tentative d’hilarité. La pluie battait drue en ce jour et je sentais chaque goutte me tombait sur le visage, passant entre le tissu fin de mes vêtements, me faisant ainsi trembler de froid. J’étais allongé, pitoyablement sur le sol et la boue, mon corps était si lourd que j’avais du mal à bouger et mon épaule me faisait souffrir le martyr. Décidément, on ne plaisantait pas avec la magie, à trop jouer près du feu, on finit par se bruler. Qu’allait-il advenir de moi ? Et surtout, comment avais-je atterri en pleine air ? Je ne puis dire combien de temps je fus allongé sur ce sol froid, la pluie fut l’élément déclencheur de mon réveil et la première chose que je vis fut ces nuages gris et sombre, emprunt d’un désespoir sans nom, annonciateur de la journée qui allait suivre.
Lentement et doucement, j’essayai de me lever, en essayant au minimum de faire bouger mon épaule, mais peine perdue. Une grimace de douleur me fut arrachée, tandis que je parvenais à me mettre assis. Posant la main encore valide sur l’endroit de la blessure, je constatai que cela n’était pas trop grave. Une plaie bien grande mais non profonde traversait en largeur mon épaule, quelques poils roussis et je m’en tirerai sans doute avec une cicatrice, une de plus. Malheureusement la boue venait de se mélanger au sang et si je ne faisais rien, elle risquait fort de s’infecte … Bien que cela était le cadet de mes soucis à l’heure actuelle, mourir de froid ou par une infection revenait au même, je devais donc trouver du secours. Un peu agar, j’examinai les alentours, essayant d’apercevoir quelque chose sous cette pluie infernale qui brouillait grandement la visibilité. Mon regard fut accroché à une faible lumière au loin sur une colline, tel un papillon envoutait par la danse hypnotisant d’une flamme. Ma seule chance de survie peut être, en espérant tomber sur une habitation avec des âmes généreuses. Le destin venait de me jouer un sale tour, alors autant espérer une fleur de sa part en cet instant plutôt que d’espérer le pire. Je me levai donc, ma main toujours sur la blessure, la serrant fermement pour éviter que plus de sang ne se répande sur mes vêtements. Ma sacoche pendait lamentablement sur le haut de ma cuisse, la lanière de cuir ne tenant plus que par la moitié du sac. Le diamant et la guilde des voleurs étaient complètement sortis de ma tête, et je savais pertinemment que je ne devais pas compter sur eux pour m’en sortir. A l’heure actuelle, ils devaient tous me prendre pour un déserteur et si ils me retrouvaient, ce serait pour me faire la peau.
Pas à pas, je me dirigeai en haut de cette colline, chancelant à chaque mouvement, je pouvais tomber à tout moment et me laisser emporter par un profond sommeil qui se révélerait être le dernier sans doute. En toute connaissance de cause, je m’appuyai enfin sur la porte de la bâtisse, heureux de l’avoir pu l’atteindre. Malheureusement, j’avais beau pousser de toute mes maigres forces, je n’arrivais pas à ouvrir le battant, et affaiblit par ma blessure et la petite marche, je tentai en vain de frapper à la porte. Ma main heurtai doucement le bois, provoquant un petit bruit mais cela devait être inaudible pour les personnes qui étaient à l’intérieur, au vu de cette pluie drue qui faisait énormément de bruit. Pourtant, sans comprendre de suite la raison, la porte s’ouvrit et ayant mis tout mon poids dessus, je m’affalai sur le seuil de l’entrée, étourdie par le choc."A l’aide …"Ces quelques mots que je murmurai avec grâce, espérant être sauvé de cette horrible situation. Je ne pouvais pas lever la tête, je ne voyais que le sol bétonné de l’auberge et des vagues bruits, tandis que le froid s’insinuait de plus en plus dans mon esprit. La mort approchait, mon cœur battait de plus en plus vite et je ne pouvais rien faire. Horrible amertume de mourir ainsi, je ne pouvais décemment pas quitter ce monde alors qu’il me restait tant de chose à faire. Dans un dernier effort, je tendis ma main en avant, voulant continuer d’avancer sur le chemin de la vie, mais ma main se heurta au pied de quelque chose, ou bien de quelqu’un, et doucement elle alla chuter sur le sol, mes paupières en firent de même.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Sam 5 Mar - 21:25 | |
| EVANGELINE MANAKEL : CHAPITRE I
Episode 1 Le jour descendait dans la vallée et la jeune fille s'avançait avec précaution vers l'établissement dont l'enseigne bougeait légèrement dans cet fin d'après midi. Ses ailes disparues , on ne sait jamais et il vaux mieux perdre du temps à les sortir que se faire dévorer direct. Les histoire qu'on raconte sur les anges qui se sont fait dévorés à cause de leur ailes apparentes était très répandues dans le Royaume Céleste, une fausse rumeur circulait chez les monstres qui considéraient que manger un Être Céleste rallongeait leur vie ce qui était parfaitement faux, la chaire d'ange n'avait aucun pouvoir particulier. Evangéline repensa au dur labeur pour apprendre ce sort de camouflage qui dissimulait les ailes et leur volume, elle avait eu beaucoup de mal à maîtriser ce sort pourtant élémentaire, son métissage devait y être pour quelque chose. Secouant la tête en chassant ses pensées morose, elle regarda autour d'elle et s'aperçut qu'elle se retrouvait maintenant sous l'écriteau indiquant le nom de la place : " La Taverne du Crazy Dog ". Le soleil couchant éclairait la scène, on voyait des parterre de fleurs et un petit chemin qui menait à une lourde porte en bois massif, les lueurs orangés de l'astre bientôt couché baignait le paysage ou chaque nuance était maintenant accompagné de pourpre. On aurait dit une mare de sang qui s'étale à perte de vue, Evangéline frissonna malgré le châle qui couvrait ses épaules devant la vision un peu angoissante et se décida de s'arrêter au moins pour manger. Les odeurs de cuisine qui embaumaient l'air en provenance de la taverne signifiait certainement que soit ils servaient à manger ou serviraient probablement sous peu vu le crépuscule qui avait maintenant embrasé tout l'horizon, le jour déclinant rapidement pour ne laisser place qu'a l'obscurité de la nuit. La jeune fille se dirigea fermement vers la lourde porte en bois massif de l'entrée et la poussant se retrouva dans un hall assez grand ou régnait peu d'activité. Refermant le battant derrière elle, Evangéline s'avança un peu et resta en retrait ignorant si elle pouvait s'assoir d'elle même à une table ou si elle devait attendre pour être placée. Dans le doute elle s'approcha d'une chaise et voyant que l'on ne lui prêtait pas grande attention, elle s'assit et passa nerveusement une main dans ses cheveux. Saisissant la carte sur la table, ceux-ci manquèrent se dresser sur sa tête quand elle lu les différents plats proposés, et posant la carte discrètement retira son châle et l'utilisa pour relever et camoufler ses cheveux. Manquerait plus qu'elle se fasse scalpée pour faire une soupe, il devait vraiment pas être banal leur cuisinier, mais après tout ce n'était peut être qu'une appellation et ce n'était pas de vrai cheveux mais une apparence pouvant rappeler ceux-ci. Elle ne comptait pas restée pour vérifier, finalement il fallait peut être mieux qu'elle s'esquive, même si elle avait les ailes camouflés peut être qu'ils avaient déjà remarqués à ses habits qu'elle venait du monde Céleste. Décidant finalement qu'elle n'avait pas besoin de manger ou boire ce soir, malgré l'orage qui déversait dehors la pluie elle s'esquiva vers la sortie et allait ouvrir la porte alors qu'un léger coup frappé à celle-ci retentit à peine audible. Ouvrant le battant elle n'eut que le temps de voir un Khajiit s'effondrer à ses pieds, l'épaule en sang qu'une de ses mains pressait. De la boue maculait ses vêtements et la blessures, un coup d'œil suffit à la jeune fille pour reconnaitre les traces d'une attaque carbonisante : les poils brulés et recourbés et la plaie peu profondes mais d'une parfaite régularité était forcément le fruit d'une attaque magique. Elle s'agenouilla près de lui et entendit à peine le murmure alors qu'il tendait la main vers elle, main qui retomba dans la sienne inerte, le cœur de l'ange manqua un battement, il n'était quand même pas mort. Fixant un instant la poitrine qui continuait à se soulever en rythme elle se rassura, après que devait -elle faire, elle n'avait pas vu les procédures à faire en cas de personne qui vous tombe dessus à moitié mourante. elle pourrait juste se relever et partir comme s'était son attention plus tôt, mais son bon cœur la retint ainsi que la main de l'évanoui qui lui serra le poignet. Bon elle n'avait plus le choix, se dégageant avec douceur de la main qui venait de faire un étau sur la sienne elle posa doucement sa main sur la blessure et avec l'aide de plusieurs autres personnes porta le Khajiit à l'intérieur et il l'installèrent sur un banc temporairement. Evangélinre retira son châle et le posa sous la tête du blesser. Il fallait commencer à laver la plaie, la laisser dans la boue et se serait l'infection à coup sur, elle passa aussitôt une commande au barman.
- Une carafe d'eau et un Whisky s'il vous plaît, dit elle à celui-ci qui passait.
Elle ne savait pas si ils avaient ici le nécessaire en cas d'accident et allait faire avec les moyens du bord. Sortant de sa poche deux des nombreux mouchoirs qu'elle possédait elle les déposa sur la table, puis elle attendit de recevoir sa commande. Lorsque celle ci fut déposée devant elle imbiba le premier mouchoir d'eau et épongea abondamment la plaie pour en retirer toute la boue puis saisit le deuxième mouchoir et le trempa dans le whisky et pris son courage à deux main, la brûlure de l'alcool serait sans doute douloureuse et elle ne savait pas comment le Khajiit réagirait et se tint prête à faire un bond en arrière si celui-ci revenant à lui l'attaquait. Autour d'eux une foule se rassemblait peu à peu, elle regarda une personne fendre la foule pour voir ce qui se passait probablement la responsable puisque tout le monde semblait s'écarter devant elle.
- Je m'excuse du désagrément ma Dame mais je ne pouvais pas laisser cette personne sans assistance.
La jeune fille baissa les yeux sur ses gestes appliquant le plus doucement possible la compresse sur la blessure, elle espérait juste qu'on ne les mettrais pas dehors, elle pourrait protéger le blesser de la pluie avec ses ailes mais il pourrait attraper froid quand même.
[hors RP n'hésitez pas à dire si quelque chose vous ennui ^^] |
| | | Asalte Warlaf
Fonction/Rôle : gérante de Taverne Localisation : dans une niche Humeur : De chien toujours! Messages : 257 Age : 40
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Dim 13 Mar - 19:15 | |
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CHAPITRE III : Nightmare of far the Night
Episode 1
-DEHORS! Aboyais-je véhémentement à l'adresse des inconnues affalés à terre -Réglez vos comptes ailleurs que dans ma taverne!
Ralki s'empara de l'efle et de l'orc emmêlés à terre et les jeta à l'extérieur par la porte de derrière. Aux bruits qu'ils firent, ces derniers durent atterrir au milieu des ordures, et poursuivaient leur altercations par des volés d'injures. Quelle idée aussi de parier avec un elfe sur un jeu de fléchette! La crétinerie d'un orc est vraiment sans fond... Le crépuscule rendait les clients nerveux, et l'orage qui se déversait au-dehors n'arrangeait pas les choses. L'ambiance en découlant s'avérait tendue, saturée d'humidité et d'odeurs de viande entrain de rôtir. À cette heure d'affluence, j'aidais au service en suppléant Ralki qui, malgré toute sa bonne volonté, ne pouvait faufiler sa carrure épaisse de morphe-félin au milieu des clients attablés. Ce soir donc, je m'improvisait serveuse en distribuant plats et mets mitonnés au travers de la grande salle. Cependant, de multiples éclats m'obligeaient à cavaler d'un coté et de l'autre pour calmer les ferveurs excitées ou désamorcer les heurts assourdis. Aussi, lorsqu'un petit attroupement se forma devant l'entrée de la taverne, je ne tardai pas à m'incruster pour voir de quoi il en retournait. Au fur et à mesure que la foule se dispersait sur mon passage, une étrange vision s'offrit à moi: une jeune fille demeurait agenouillée auprès d'un grand morphe-félin inconscient. La petite m'adressa soudainement la parole lorsqu'elle me vit.
- Je m'excuse du désagrément ma Dame mais je ne pouvais pas laisser cette personne sans assistance.
C'est alors que je notais la blessure suintante de l'inconscient, ainsi que les quelques mouchoirs imbibés manipulés par l'enfant. Une carafe d'eau et un verre de Whisky s'étalaient autour d'elle.
-« Non mais me dit pas que... attend une minute, jeune fille » lui dis-je alors, -« qu'est ce que tu comptes faire avec ce Whisky FeuDragon de 20ans d'age? » Je lui posai une main sur l'épaule pour l'écarter doucement :
-« Tu sais que cette cuvée est hors de prix? Ça fait chère du désinfectant tu ne crois pas ? » Un sourire annota mon ton conciliant -« On a ce qu'il faut à l'étage, bandes, pansements, et il lui faudra surement un cataplasme d'herbes médicinales. Ralki! Aide moi à le porter dans ma chambre ! »
Ce dernier le prit dans ses bras et monta le frêle escalier de chêne droit grimpant à l'étage supérieur. Après un bref coup d'oeil à Touille pour lui confier le commerce, je pris à mon tour la jeune fille par la main et l'entrainais vers l'escalier
« Viens avec moi, j'ai quelques questions à te poser. Ne t'en fait pas pour ton ami, on s'en occupe. Je compte sur toi pour m'assister aux soins, tu me raconteras ce que tu sais en même temps. »
Ralki installa notre patient sur le tas de couverture me servant de couchage et nous laissa seuls alors que je trifouillai dans mon armoire à la recherche de mon nécessaire à pharmacie. Ma petite compagne, quant à elle, semblait assez mal à l'aise, se tordant les doigts pour cacher son embarras. C'est qu'elle semblait bien jeune et assez candide d'aspect. Il émanait d'elle une aura de pureté et d'innocence assez troublante, impression entérinée par un jolie minois encadré d'une cascade de cheveux fin d'un blond divin. En comparaison, le blessé présentait un aspect revêche mais soigné. Pour une espèce de morphe-lion, il avait une crinière taillée, chose rare et incongru mais non dénué de charme. Son état générale cependant, était beaucoup moins avenant: Ses habits en loque, son mufle bouillant de fièvre et son corps secoué de tremblements violent n'auguraient rien de bon. Mettant un sachet d'herbe sèche et un mortier entre les main de la jeune fille, je m'assieds au chevet du malade munie d'une compresse d'alcool et nettoyai sa plaie, lui provoquant quelques tressautements inconscients.
-« Alors Jeune fille, je t'écoute: comment t' appelles tu et que fais tu avec un blessé? »
Dernière édition par Asalte Warlaf le Sam 16 Juil - 11:50, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Mer 16 Mar - 12:14 | |
| EVANGELINE MANAKEL : CHAPITRE I
Episode 2 Evangéline se figea en regardant la directrice de l'établissement s'adresser à elle, celle-ci paru étonnée de son moyen de fortune pour désinfecter et lui fait une remarque quand au prix de ses consommations. La jeune fille s'apprêtait à répondre qu'elle paierait pour cela quand la propriétaire pris les choses en main avec un sourire. En un instant les ordres fusèrent, le blessé fut transporté dans la chambre même de la gérante par un tigre imposant et celle-ci pris l'ange par la main l'emmenant à la suite du félin et de son chargement vers l'étage dans le but évident de lui poser des questions. La jeune fille n'avait pas peur, bon peut être un petit peu, ce tigre était vraiment gigantesque aux yeux de l'enfant et pourtant il semblait dégager une aura bénéfique. Elle suivit sans protester la jeune femme dans son domicile privé, écoutant avec stupéfaction celle-ci croire que le blessé était son ami, elle savait pourtant qu'elle se mettait toujours dans des situations pas possible, ne pouvant s'en prendre qu'à elle même, mais n'a pas un cœur insensible qui veut et elle savait que c'était une de ses plus grande faiblesse. Elle resta debout dans la pièce alors que le tigre quittait la pièce la laissant seule en présence de la gérante et que celle-ci semblait chercher des choses dans ses tiroirs. Evangéline ne savait quoi faire, le blessé semblait souffrir mais elle n'osait pas l'approcher attendant les remèdes promis par la propriétaire. Celle-ci lui accorda un regard pénétrant, elle savait que tout les morph pouvait percer les déguisements des anges et se sentit encore plus mal à l'aise puis finalement celle-ci lui remit entre les mains un mortier avec un sachet contenant des herbes que la jeune fille identifia comme un mélange d'armoise et d'origan. La jeune femme reprit la parole :
-« Alors Jeune fille, je t'écoute: comment t’appelles tu et que fais tu avec un blessé? »
Tout en écrasant les plantes avec les ustensiles donnés par celle-ci la jeune fille lui répondit tout en restant concentré sur la tâche qu'on venait de lui confier, l'onguent pour être efficace doit en effet avoir une certaine consistance sans pour autant être trop solide.
- Je m'appelle Evang....
Elle se figea soudain, devait elle donner son nom réel dans ce cas sa provenance serait dévoilée totalement, mais la jeune femme avait suffisamment prouvé qu'elle n'était pas une personne avec de mauvaises intentions allant même jusqu'à prêter son propre lit, elle décida donc de jouer franc jeu et prenant une nouvelle inspiration sans quitter des yeux sa préparation elle recommença sa phrase.
- Je m'appelle Evangéline ma Dame, et je tentait de quitter votre établissement quand j'ai trouvé ce blessé inconscient devant votre porte et je n'ai pu me décider à l'abandonné. Je ne le connais pas et je ne saurai pas vous indiquer qui est cette personne. Relevant la tête vers la jeune femme elle ajouta, Toutefois, et si cela ne vous dérange pas j'aimerai au moins rester jusqu'à ce qu'il se sente mieux.
Rougissante suite à la demande qu'elle avait osé faire la jeune file baissa de nouveau les yeux sur sa préparation et incorpora à celle-ci un peu d'huile en sa possession pour rendre le mélange homogène puis le tendis à la gérante attendant avec une certaine appréhension la réponse de celle-ci puis se décida à appuyer sa demande.
- Je peux vous dédommager si vous le désirez, je n'ai pas beaucoup d'argent sur moi mais je vous propose mes humbles services pour le temps qu'il vous plaira, si vous acceptez de conservez au moins jusqu'à son rétablissement ce blessé, je resterai au delà de son départ pour payer ma dette si cela vous convient ma Dame.
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| | | Asalte Warlaf
Fonction/Rôle : gérante de Taverne Localisation : dans une niche Humeur : De chien toujours! Messages : 257 Age : 40
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Sam 19 Mar - 7:50 | |
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Episode 2
La chambre où nous nous trouvions s'embaumait de fragrances lénifiantes à mesure que la mixture curative prenait tournure grâce aux soins de la jeune inconnue. Les bruits étouffés des coups de pilon du mortier emplissaient le champ sonore jusqu'à ce qu'une petite voix hésitante se fasse entendre.
« Je m'appelle Evang.... »*silence* « Je m'appelle Evangéline ma Dame, et je tentait de quitter votre établissement quand j'ai trouvé ce blessé inconscient devant votre porte et je n'ai pu me décider à l'abandonné. Je ne le connais pas et je ne saurai pas vous indiquer qui est cette personne. Toutefois, et si cela ne vous dérange pas j'aimerai au moins rester jusqu'à ce qu'il se sente mieux. »
A ces derniers mots, ses deux yeux bleu-violet me fixèrent avec insistance avant de ciller et s'enfuir à nouveau vers ses mains au profit d'un phare rougissant son petit minois angélique. De fait, c'est non moins écarlate qu'elle me tendit le mortier en proposant, d'une petite voix précipitée, ses services en dédommagement des dérangements et frais occasionnés aussi bien par elle même que par le malade.
J'étais stupéfaite: cette jeune fille se faisait tout juste assaillir par un agonisant que déjà promettait-elle de subvenir à ses besoins aussi longtemps qu'il le faudrait... je repris le mortier à gestes ralentis, monopolisée par mes réflexions, puis m'attardais à dévisager ma jeune invitée plus que la décence l'autorisait. Cheveux blonds et fins, tenue blanche immaculée rehaussée de rubans et châle voluptueux, broche en forme de croix, compassion et altruisme maladif... Je souris et détachai enfin mon regard d'Evangeline avant que ses rougeurs ne la fassent fumer d'embarras.
« -ce morphe a bien de la chance d'être tombé sur toi. » lui répondis-je en touillant la décoction dans le fond du mortier « Mais peut être était-ce votre destiné que de vous rencontrer ici? Un gardien ne l'ai que lorsqu'il a trouvé quelque chose à garder, tu ne crois pas?»
N'attendant pas spécialement de réponse, c'est en silence que j'appliquai le remède en couche épaisse sur la blessure de l'inconnu toujours perdu dans les affres de l'inconscience. Je la recouvris ensuite d'un tapis de compresses, puis sortis des mètres de bande que je déroulais en le pansant au mieux. Durant toute l'opération, Evangeline ne décocha un mot. Je pouvais aisément deviner la tempête de pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle qui n'osait rester dans l'établissement, surement pour conserver son anonymat, se voyait maintenant promise à y séjournée un temps indéterminé, sous la férule d'une morphe canine un peu trop perspicace. Je fus alors prise de compassion pour elle: il est dur d'aller à l'encontre de sa nature. D'autant plus lorsqu'elle s'avère sensible et pleine de vertus. Dans ce monde injuste, la vie n'est pas évidente aux êtres de bien. Hochant la tête pour moi même, je pris ma résolution:
« Ce que tu me proposes est honnête et c'est tout à ton honneur Evangeline. Hum... C'est vrai que le Crazy Dog manque de serveuse... Qu'en dis tu? Nous avons un grenier que nous pourrons aménager en chambre. La fenêtre donne sur les toits, mais la vue y est très belle. L'endroit idéal pour s'envoler... Dans ses pensées » terminais-je avec un clin d'oeil à son adresse.
Sans la laisser poursuivre, je touchai le mufle du malade, et, avisant sa température, j'en conclus qu'un bon remède pour faire tomber sa fièvre et limiter l'infection ne serait pas du luxe.
« Alala, tout ceci m'a donné soif! Et ce lion a besoin de médication. Je t'offre une collation Evangeline! Touille connais plus 590 breuvages différents et Rey sait quasiment tout cuisiner. Ralki te trouvera un hamac pour cette nuit. Viens que je te présente à eux! Ah et je suis Asalte Warlaf. Bienvenue a Shéwa! »
Dernière édition par Asalte Warlaf le Sam 16 Juil - 11:50, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Lun 11 Avr - 20:58 | |
| EVANGELINE MANAKEL : CHAPITRE I
Episode 3 L'ange fixait le sol essayant de retenir son anxiété quand à l'état du blessé, la propriétaire semblait n'avoir rien à reprocher à sa préparation vu qu'elle l'avait pris sans rien dire. La rougeur de la jeune fille allait en augmentant en sentant le regard perspicace fixé sur elle, elle avait l'impression qu'elle allait finir par cuire sous le regard et quand enfin la canimorph détourna son attention d'elle elle poussa un soupir à peine audible. Pour éviter de rafraichir son visage avec ses mains et pour se donner une contenance elle posa celles ci sur ses genoux et attendit le verdict de la responsable. Les paroles de la tenancière firent relever la tête de la jeune fille et la firent réfléchir. Un gardien, ce n'était pas son rôle à elle quand au destin, les yeux de l'ange se foncèrent devenant presque noir, elle savait que certains jouaient avec les fils de celui-ci justement et comptait bien prendre le temps de découvrir le fin mot de cette histoire. Puis soulevant les épaules, elle ne croyait pas plus à la chance qu'au destin juste que les évènements parfois apportaient leur lots de coïncidences et regarda la jeune femme soigner le blessé. En entendant la tenancière non seulement accepter son offre mais en plus lui proposer un poste elle fut émue aux larmes et ne les retint qu'avec un effort de volonté. Les êtres de bien sont rares et en rencontrer un est toujours une chose que l'on célèbre, malgré le fait que la jeune fille ait été élevée dans un endroit où la bonté régnait normalement les gens de bien ne l'avait pas vraiment été à son égard et la gentillesse de la morphe touchait l'ange plus qu'elle ne voulait bien l'admettre. Par contre, elle trouvait Asalte beaucoup trop perspicace à son goût et l'allusion à ses ailes fit frémir la jeune fille, elle avait donc deviné la nature exacte de son identité mais le clin d'œil rassura la jeune fille, après tout elle ne craignait rien cet endroit étant suffisamment éloigné et puis elle ne pouvait décidément pas abandonné le blessé. Elle lui touchait d'ailleurs le front avant d'enchainer sans laisser l'ange répondre au regard soucieux de la propriétaire Evangéline pâlie. était elle intervenue trop tard, le lion était il perdu ? Mais apparemment ce n'était rien de grave puisqu'elle proposais quelque chose qu'elle devait avoir et la jeune fille soupira, elle était toujours si prompte à s'inquiéter, quoique l'idée de savoir tout cuisiner remémora la carte qui lui avait fait craindre pour ses cheveux. Hochant la tête elle eu un moment d'hésitation et un regard vers le blessé et se demanda si on pouvait le laisser seul ainsi, peut être voudrait il des explications à son réveil. S'en remettant à la canimorph qui devait savoir ce qu'elle faisait l'ange lui emboita le bras non sans avoir lancé un dernier regard au lion. Prenant son courage à deux mains l'ange posa une main sur l'épaule d'Asalte qui se retourna vers elle et tout en regardant le sol elle prit la parole.
- Je pourrais lui apporter la boisson si vous le désirez ma Da... patronne.
Elle avait naturellement adopter le qualificatif d'employeur espérant par cela montrer qu'elle se mettrait au travail dès que la jeune femme le lui demanderait. L'escalier lui parut moins long que lorsque Asalte l'avait entraînée à l'étage et elle suivit celle-ci jusqu'au rez de chaussée ou effervescence de la soirée commençait à se calmer. Maintenant qu'elle était en quelque sorte liée à la taverne l'ange observa les différents recoin de la pièce, de forme rectangulaire celle-ci était bien chauffée, un beau brasier brulait dans la cheminée, le tigre imposant de tout à l'heure veillait à l'entrée sur les clients qui sortaient maintenant rassasiés tandis qu'une paire de longue oreilles s'affairait entre les tables. Evangéline ne vit pas Asalte s'éloigner trop occupée à regarder le Lapëen, créature agile qui ne perdait pas de mouvements inutiles et déversait les tables rapidement et méthodiquement puis se décidant elle remonta ses manches et saisissant un plateau vide posé sur une table elle rassembla les verres vides et les rassembla puis suivit le barman chargée de son fardeau en prenant garde de ne pas le renverser. Une fois dans l'arrière salle elle posa son regard sur Asalte et sur la personne à qui elle s'adressait et se figea, le cuisinier en pus d'avoir des idées bizarres (du point de vue de la jeune fille utiliser ses cheveux en salade ne lui semble pas normal) était un dragon. Même si les guerres avaient cessé ils étaient tout de même restés dans les annales comme les plus féroces des créatures et les plus dangereux à abattre. La jeune fille resta figée son plateau à la main attendant que la propriétaire fasse les présentations en gardant en équilibre les verres et surtout en essayant de ne pas les faire s'entrechoquer dans sa peur de l'autre créature ailée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Lun 18 Avr - 13:17 | |
| RA'ZIDE PATTE DE VELOUR: CHAPITRE I
Episode 2 Ce n’était jamais trop tard, personne ne souhaitait que cela arrive si soudainement, personne ne souhaitait partir ainsi de ce monde dans de telle condition. Et quand bien même on criait de tout son être pour dire qu’on veut vivre, l’étau de la faucheuse se resserre toujours sur vous, avec ou sans votre accord. Je serrais désespérément la chose que j’avais attrapé avant de m’évanouir, je voulais sentir le contact, serrer de toutes mes forces cette chose vivante, m’empêcher de sombrer dans l’obscurité lugubre qui tel un voile s’abattait peu à peu sur mes yeux et mon esprit. Vaincu par un adversaire trop puissant, je ne pouvais désormais plus qu’errer dans les limbes de mon esprit, ne ressentant plus que brièvement le monde extérieur. On tirait sur ma blessure, me faisant un mal de chien, suivit bientôt d’une faible impression d’eau, un contact court mais agréable. Du moins, ma blessure me faisait moins mal, et je ressentais la douce chaleur d’une personne à mes cotés. Cette sensation ne dura pas longtemps, le feu emplissait mon corps, pénétrait la blessure et se répandant partout dans mes veines, telle la gangrène. Je ne pouvais crier, toujours dans cet état de semi conscience, je ne pus que serrer les dents tout en émettant de pathétique gémissement de douleur. Les feux de l’Enfer se stoppèrent peu de temps après, et un calme plat prenait possession de mon esprit. Ne pouvant deviner ce qui se passait, je ne fis qu’espérer que tout ce que j’avais ressenti jusque la était bien le signe que j’étais encore vivant et non un avant gout du prochain lieu qui m’attendait, les Enfers.
Mais la chaleur revint bien vite, et mon esprit fut assailli par des visions et images cauchemardesques. Me débattant vainement, je me sentais immobilisé, enchainé, et la chaleur ne faisait que croitre, tandis que ma blessure m’élançait de nouveau. Des bribes de son venaient s’entrechoquaient dans cette cacophonie infernale et je me sentais défaillir de plus en plus, m’enfonçant plus profondément dans le sol, ayant cette horrible impression d’être avalé par la terre elle-même pour ne plus jamais pouvoir fouler le sol de nouveau. Et encore une fois les images, plus nettes, plus précises, plus douloureuses. Mon enfance, cette terrible enfance que je porterai à jamais dans ma mémoire, et cette fameuse nuit ou je perdis tout. Mes larmes coulaient et je tendais le bras en direction de ma mère, voulant l’attraper de toute mes forces pour l’en empêcher. Je sentais son contact se dissiper, s’estomper, s’éloignait et effrayer à cette idée, je criai de plus belle."Mère …." , pus-je balbutier faiblement dans le monde réel. Peu à peu, j’ouvris les yeux, rassuré de voir une vision du Monde. Un plafond tout ce qu’il y a de plus banale fut la première chose que je découvris, et un silence apaisant était seul maitre de ce lieu. Je me savais allonger, et les larmes ruisselaient de mes yeux. Sentant un contact sur ma peau, je découvris bandage et compresse sur mon épaule. Ma blessure ne me faisait plus mal, du moins pas autant qu’avant, mais j’avais toujours chaud, horriblement chaud, et maintenant surtout soif. Mes pensées, un peu embrouillées, devenaient plus clair au fil du temps, je restai donc allongé sur un lit d’un parfait inconnu, dans une maison parfaitement inconnue, tout cela sans me poser de question. Ma respiration était encore rapide, bien trop rapide, par la fièvre et ce terrible cauchemar, je tentai donc de me calmer, me rappelant que tout cela n’était que du passé finalement. Quelques odeurs emplissaient cette pièce, celle du cataplasme, surement utilisé pour me soigner, puis une autre odeur, un mélange, je pressentais le lien avec un animal mais pour l’heure, je n’arrivais à établir de parfaite corrélation avec mes souvenirs. Il y avait une autre odeur plus douce, celle d’un humain apparemment bien que je ne pouvais certifier cela. Je me savais vivant, et certainement hors de danger, bien que la fièvre fût toujours présente. Je n’avais donc point rendu mon dernier soupir, et un profond soulagement envahit mon être.
Malheureusement, l’amertume reprit bien vite le dessus, me rappelant la situation dans laquelle je me trouvais. La guilde des Voleurs devait certainement être à ma recherche, pour me faire la peau, je ne pourrais donc plus rentrer chez moi, aller voir mon père serait trop dangereux car à l’heure actuelle, les espions de la guilde doivent le surveiller afin de voir si je ne rentre pas en contact avec lui.
Une chose à la fois, voila ce qu’il me dirait ! Je devais avant tout chose faire état de situation des lieux, et de mon état. Doucement, je me relevai, m’aidant de mes bras pour rester assis. Le haut de ma tunique avait été retiré, et j’étais encore maculé de boue et trempée par l’averse de dehors. Je me sentais grogi par les événements passés et me lever dans cet état n’était surement pas conseillé. Cependant, j’étais quelqu’un de très têtu, et détestait rester les bras croisés. Tournant la tête, je vérifiai qu’il n’y avait personne d’autre. Non, j’étais bien seul, et aucun moyen de savoir depuis combien de temps j’étais inconscient. Enfin la première question se forma dans mon esprit, qui était mon sauveur ? Retirant les couvertures, je senti mon sac tomber sur le sol, s’ouvrant et laissant échapper ainsi diverses fioles et autres petit matériel dont j’avais besoin pour mes escapades nocturnes, dont le diamant qui était sorti à moitié du sac. Qu’importe, ce diamant là n’avait aucune importance à mes yeux, qu’il aille au diable ! Me mettant sur le coté du lit, je tentai une première tentative pour me lever, mais sans succès, mon fessier était irrémédiablement attiré par le moelleux matelas afin que le corps prenne le repos durement mérité. Mais je crevais de soif, et je détestais devoir rendre l’hospitalité à quelqu’un, je n’avais jamais cumulé de dette au cours de ma vie et ce n’était pas maintenant que j’allais commencer.
Je refis donc une tentative, et cette fois, je m’affalai lamentablement sur le sol, dans un bruit sourd. Quelle brillante idée ! Maugréant sur moi-même, je rampai jusqu’au mur le plus proche, m’aidant ensuite de ce dernier pour me relever, puis prenant appuie sur lui, je me dirigeai à petit pas vers la porte. Ma vision était brouillée, et la chaleur reprenait de plus belle, je sentais mes forces s’amenuisent au fil de mes pas mais cette fois, je tins bon jusqu’au bout. Quoique, j’eu un moment d’hésitation devant les escaliers, escaliers maculée de boue et de divers choses suite au passage des clients, et surtout au dernier passage d’un Khajiit mourant. J’allais certainement remettre une bonne couche de boue et je pouvais tout aussi bien tomber des escaliers à cause de cela, mais n’ayant toute ma raison et logique, j’entrepris quand même la descente, descendant doucement et m’aidant de la rambarde. Je n’avais que faire du risque encouru, du fait que je salissais encore plus l’établissement, non, j’entendais enfin du bruit, des signes de vie, des gens ! Obnubilé par cela, je voyais la un espoir, un réconfort, quitter cette chambre ou j’étais seul était une plaisante perspective, être avec n’importe qui m’importait peu, du moment que je n’étais plus seul dans cette chambre ou je venais de me remémorer mon passé.
J’atterris donc dans ce qui me semblait être la pièce principale d’une auberge, et comme un éclair, le silence fit place au moment même ou je venais de poser le pied sur la dernière marche. Un silence de mort, tous les regards étaient tourné vers moi, et pas un n’esquissa de geste ou ne pipa mot. J’étais bien malade pour ne pas comprendre pourquoi ils me fixaient tous ainsi, cela devait surement être inhabituel de voir un lion à moitié habillé, le torse recouvert de cicatrice et marchant tel un dément vers une direction connue de lui seul. J’avais abandonné couverture et autre vêtement, la chaleur m’était insupportable et si cela m’était permit, j’étais même prêt à retourner sous cette averse, bien que cela est bien déconseillé pour un malade. Il ne restait donc que mon pantalon de soie et ma ceinture, étant pied nue sur les dalles froides de l’auberge. Faisant fi de cela, je ne fis que marcher quelques pas, m’arrêtant en voyant qu’il n’y aurait plus de mur pour supporter mon poids. Terrassé, je posai un genou à terre, ne réclamant qu’une chose."De l’eau, s’il vous plait de l’eau …."C’était surement une demande bien culotté de ma part de faire irruption ici, et de demander encore quelque chose alors qu’on venait de me soigner. Mais j’étais prêt à tout pour ne plus rester dans cette chambre seul. (voila, alors vraiment désolé du retard, je n’ai rien pour pardonné cela, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop. J’ai considéré qu’on lui avait retiré chaussure et haut de tunique, plus simple pour les soins et surtout plus logique) |
| | | Asalte Warlaf
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| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Dim 15 Mai - 15:47 | |
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Episode 3
Je menais ma nouvelle recrue dans l'escalier et, sans attendre, me dirigeai vers les cuisines. Rey s'accordait une pause après le coup de feu du soir, et fumait son calumet en soufflant des volutes de fumée par la haute fenêtre ouverte. Ce grand drakéide atypique trônait au milieu d'un décors chaotique de casseroles et de poêles retournées, renversées, avachies, enduites de saletés graisseuses, en un monticule éparse s'empilant aux environs de l'évier. Je m'en approchai d'un pas circonspect, humant les reliefs de mets cuisinées et m'adressai à Rey avec familiarité:
« - Rey, il ne te reste pas un truc à grignoté pour la petite et moi? Je meurs de faim! (Ouh ça avait l'air bon ça) » Mon doigt s'aventura dans une sauce épaisse maculant une marmite et disparut dans ma bouche d'où je le suçai avec ravissement pendant que le cuisto me répondait.
« - J'ai des oeufs à peu près frais, un peu de venaison, une laitue et quelques patates de coté si tu veux. Je peux aussi te sortir une miche de pain du jour et un bout de saucisson de pétaure, ça te dit? »
J'en salivais malgré moi et me contins difficilement en essuyant le coin des lèvres
« - Parfait! Nous prendrons des oeufs au plat avec des pommes de terre sautées, le tout accompagné d'une salade. Ça te dérange pas de me mettre la venaison à bouillir? Notre malade aura besoin d'un bouillon de viande sitôt revenu parmi les conscients. Il nous reste de la tisane de Saule d'ailleurs? Il a besoin de quelque chose pour faire baisser sa fièvre. »
Rey fouillai toujours dans ses bocaux sur l'étagère quand je remarquai Evangéline figée devant la porte. Elle affichait une expression de surprise peinte sur un visage blême tout en suivant des yeux les mouvements du drakéide. Touille la précédait et déposa sa cargaison de vaisselle sur un coin d'établi. J'en profitais pour attrouper mon monde afin de leur présenter notre nouvelle serveuse officielle alors qu'elle se libérait pareillement des verres l'encombrant toujours.
«- Touille, Rey... RALKI! RAMENE TOI 5 MINUTES!; je vous présente Mademoiselle Evangeline Manakel qui officiera parmi nous en tant que serveuse. Je compte sur vous pour la mettre à son aise (elle semble en avoir besoin) » soufflais je en souriant.
« - Evangeline, je te présente Touille, notre barman. » Le lapéen lui serra chaleureusement la main d'une poigne velue en lui souhaitant la bienvenue.
«- Voici Rey! Notre « surprenant » cuisto. » Ce dernier s'inclina et ajouta en guise d'accueil
« - Vous avez de très beau cheveux Mademoiselle Manakel. Un délice à contempler, tout comme votre beauté ».
l'ange lui rendit la politesse d'un petit hochement de tête raide et faiblard. Enfin, Ralki entra et salua la jeune fille d'un sourire éclatant, révélant une ribambelle de crocs aiguisés.
«- Je suis Ralki, le vigile. Si vous avez des problèmes avec la clientèle Mademoiselle, n'hésitez pas à faire appel à moi. Je vous protégerai ».
Notre petite invitée tressaillit, puis rassembla son courage pour prendre la parole tant bien que mal en s'inclinant profondément.
« - M.. merci. Je... enfin... Je vous promet de travailler de mon mieux et esp..espère répondre à vos attentes. M.. mais a... appelez moi Eva, je vous en prie. » Rey la prit au mot immédiatement et l'embaucha pour apprêter la laitue en salade. Ralki regagna son post, Touille partit traquer la vaisselle sale, et je mis de l'eau sur le feu soufflé par le dragon. Tous s'affairaient de telle manière quand un craquement suspect me fit dresser l'oreille. Une dégringolade survint dans la seconde, nous faisant rejoindre en trombe l'escalier intérieur. Eva fut la première à apercevoir le morphe léonin à terre, gémissant, clamant faiblement de l'eau en s'étouffant dans son propre sang. Elle se précipita sur lui et lui tint la main en sanglotant. Le temps de m'agenouiller à ses cotés, le lion avait perdu connaissance. Je lui tapotai la face, l'ange pris son pouls et redoubla de larmes. Une flaques pourpre goutait de son mufle en un sillon écarlate, symétrie parfaite de celui, livide et transparent, coulant des yeux d'Eva. L'inconnu mourut ainsi, emportant dans la tombe jusqu'à son identité. Un décès si soudain ne pouvait être du qu'à une hémorragie interne ou une attaque cérébrale. Avait-il reçu un coup à la tête? Quoiqu'il en soit, je demeurais impuissante face à ce cas de figure. Evangeline n'en tarissait pas de sanglots. J'essayais en vain de la détourner du mort, mais elle ne m'écoutait pas, elle ne le pouvait pas, elle en était incapable, recroquevillée sur sa peine et son traumatisme. J'avais entendu dire qu'un ange ne pouvait pleurer... c'est faux ou alors je n'avais pas à faire à une entité divine. Aussi, jouant le tout pour le tout, je me penchai sur Evangeline et soufflai à son oreille:
« - Guide le. Il a encore besoin de toi pour trouver le repos... »
Dernière édition par Asalte Warlaf le Sam 16 Juil - 11:51, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Mer 1 Juin - 13:06 | |
| EVANGELINE MANAKEL : CHAPITRE I
Episode 4 Elle avait en équilibre le plateau de verres dans les mains, ayant écouté distraitement Asalte demander à dîner au cuistot ce qui restait. Elle n’eut pas le temps de protester qu’elle n’avait pas faim que la patronne avait déjà passée sa commande au dragon. Elle suivit le lapëen pour se débarrasser du plateau de verres encore en équilibre essayant d’éviter d’en casser avec ses mains qui tremblaient d’appréhension. Elle fit un bond en l’air lorsque la patronne après avoir prononcer deux noms en hurla un troisième et rougie en entendant la fin de la phrase de la propriétaire.
Elle se retrouva à serrer la main du lapëen retenant et répétant son nom dans sa tête pour elle même et se tourna ensuite vers le dragon en essayant de pas frémir de trop. Elle hocha la tête faiblement alors que le nom de celui-ci se gravait dans sa mémoire alors qu’elle palissait un peu plus à la remarque du cuistot. Elle se demandait qui était la troisième personne quand le tigre qui avait porté le malade plutôt rentra dans la cuisine à son tour et se présenta faisant tressaillir de nouveau l’ange qui inspirant pris la parole.
« - M.. merci. Je... enfin... Je vous promet de travailler de mon mieux et esp..espère répondre à vos attentes. M.. mais a... appelez moi Eva, je vous en prie. »
Sitôt après elle se retrouva aux côté du cuisinier à lui préparer de la salade essayant de contenir sa peur du dragon et se répétant mentalement le nom de chacun pour les graver dans sa mémoire quand un bruit suspect retint son attention alors qu’un mauvais pressentiment lui serrait les entrailles. Le son fut suivit du tapage de quelqu’un qui dévale un escalier ce qui la fit bondir abandonnant la laitue pour rejoindre l’escalier où le malade gisait au sol lui faisant pousser un léger cri.
Le morph avait quitté seul la chambre dans laquelle il avait été installé, elle se précipita vers lui s’agenouillant puis saisissant la main du félin elle sentit le pouls battre irrégulièrement et remarqua le sang qui commençait à s’écouler des lèvres de celui-ci. Elle s’insultait intérieurement d’avoir laissé le blessé seul dans un environnement inconnu et sans s’en rendre compte des larmes perlaient à ses yeux et coulaient le long de ses joues dans un torrent continuel et apparemment intarissable.
Cela allait sans doute sembler bizarre à la directrice de l’établissement, car en effet si les anges sont des être de compassion (enfin normalement) les larmes c'est-à-dire l’expression d’une souffrance ne leur ai pas acquise. En donnant libre prise sur elle à son chagrin elle dévoilait son métissage mais sur le coup cela n’avait plus aucunes espèce importances, seul la vie est importante. Et celle-ci semblait quitter le blessé un peu plus à chacune de ses respirations rauques jusqu’à ce qu’elles cessent complètement.
Elle tenait toujours la main du morph comme abasourdie par les évènements, elle ne sut pas combien de temps elle resta prostrée avant qu’une main ne se pose sur son épaule. Ignorant le contact de celle-ci elle leva après un temps indéterminable sa propre main hésitante vers le visage du mort et doucement lui ferma les yeux. Le contact sur son épaule devenait de plus en plus insistant alors que la jeune fille restait prostrée, pleurant des litres de larmes sans réussir à s’arrêter refusant de céder à la pression douce mais ferme. Accrochée au mort elle refusait de lâcher celui-ci pour ne pas valider sa mort, dans un coin de son esprit le corps de sa mère réapparue devant ses yeux et c’est celle-ci qu’il lui semblait tenir dans ses bras. Repoussant la main sur son épaule elle inclina la tête sur celui maintenant sans vie et laissa libre court à son chagrin. Contre la mort en général, contre le mauvais sort qui semblait s’acharner sur elle, contre la vie en elle-même qui ne nous serait pas aussi précieuse si elle n’avait pas de fin, elle confondait passé et présent pleurant la mort des êtres qui lui avaient été chers et qui avaient disparus tout autant que la mort qui venait de frapper le léopard. Les sanglots de l’ange retentissaient dans le silence preuve déchirante de l’âme d’Evangéline qui semblait se consumer de douleur. Le temps n’avait plus d’importance, et la jeune fille n’était plus que l’ombre d’elle même, quand une voix murmura à son oreille des paroles qui la firent perdre le peu de couleurs qui restaient sur son visage. Elle releva la tête pour croiser le regard insondable d’Asalte et allait secouer la tête négativement avant de se rendre compte qu’elle serait bien cruelle d’abandonner l’âme du mort ainsi. Mais passer de l’autre côté impliquait de faire face aux anges de l’ombre, et elle ne savait pas vraiment si elle pourrait faire quoi que ce soit si la décision avait déjà été prise plus haut, toutefois elle pourrait peut être aider. Un courant d’air froid en provenance de la cuisine et la jeune fille su qu’il lui restait peu de temps aussi elle serra la main du félin et ferma les yeux. Passant dans le monde visible à l’invisible alors que son corps demeurait prêt des autres son âme se libéra de la prison de chair pour faire face à Xerox et sa faux. Le corps de l’ange tomba sur le sol toujours lié au canimorph par la main et l’âme de la jeune fille ne jeta pas un seul regard derrière elle fixant l’apparition noire et transparente qui releva ses coins de mâchoires en la voyant, mimant un sourire.
- Evangéline….. Si je me doutais que je te trouverai ici, cela ne fait pourtant pas si longtemps n’est ce pas.
L’apparition de la jeune fille devint un peu plus transparente et s’empourpra légèrement alors qu’un effluve de colère la transperçait. Elle tendit sa main invisible sur le corps du félin et une sphère de lumière s’en échappa pour venir se poser dans la paume de la jeune fille.
- Tu as enfin appris à négocier, très bien voyons donc, j’ai déjà une faveur de la dernière fois à t’accorder… Désires tu y faire appel ou bien abandonnes tu cette âme au sort qui doit être le sien ?
- Informe moi d’abord le sort qui l’attend, et je déciderais ensuite ce que je ferais.
Elle paraissait sure d’elle alors qu’elle frémissait intérieurement, mais savait déjà que face à l’ange noir la moindre erreur lui coûterait cher.
- Et bien malheureusement je ne peux pas dire grand-chose sur le joyaux que tu as dans la main, le fait ait que je peux l’emmener vers un renouveau, est ce pour cela que tu es apparue devant moi ?
La créature se déplaça derrière la jeune fille et en fit le tour l’observant de ses yeux obscurs attendant la réponse de l’ange tout en l’étudiant et s’arrêta de nouveau en face d’elle.
- Je vais te demander en effet un service, comme celui que je t’ai rendu, je n’oublie pas que tu as une dette envers moi. Emmène cette âme où elle trouvera le repos et tu gardes pour toi notre rencontre, je considérerai ta dette comme payée.
Les ténèbres s’épaissirent autour de la créature des ombres qui sembla irradier d’une lueur malsaine alors que la jeune fille restait face à elle sans bouger.
- Tu veux donc que je mente, même si c’est par omission ? Tu dois pas avoir la conscience très tranquille jeune fille….. Et bien soit, il en sera fait comme tu le désires, tache juste de ne pas te retrouver en présence de nouvelles morts, il serait dommage pour toi d’avoir payer si cher un service qui n’aurait durer qu’un temps…
La créature se saisit de la sphère et disparue dans un courant d’air alors que Evangéline regagnait peu à peu son corps. Elle ne rouvrit pas les yeux de suite, laissant chaque parcelle de son âme se refondre en elle et lâcha la main du morph laissant la sienne retomber sur le sol. La seule chose qu’elle réussie à murmurer ne fut entendu que de la personne penchée sur elle à ce moment là alors qu’elle laissait une dernière larme couler le long de sa joue.
- Il trouvera le repos….
Elle se laissa alors glisser dans les ténèbres à son tour, épuisée de l’effort fournit et des émotions de la soirée sans plus se préoccuper de quoique ce soit.
Dernière édition par Evangéline Manakel le Jeu 16 Juin - 15:06, édité 1 fois |
| | | Asalte Warlaf
Fonction/Rôle : gérante de Taverne Localisation : dans une niche Humeur : De chien toujours! Messages : 257 Age : 40
| Sujet: Re: Nightmare of far the night (LIBRE)[fini] Jeu 16 Juin - 15:02 | |
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Episode 4
- Il trouvera le repos...
Echo de ces mots, le silence imprégna les lieux et y régna en despote; comme si la perte de conscience submergeant la jeune ange engloutissait également la scène du quotidien. Il fallut attendre l'intervention de la porte d'entrée qui, d'un grincement sinistre, insuffla de nouveau leurs esprits aux protagonistes figés dans les affres du mutisme. Bien que le quidam à l'origine de cette action eut sitôt rebrousser chemin au vu du cadavre et de la fillette inanimée, Touille s'agita en posant la main sur le front de notre petite recrue.
- Pauvre petite... elle a l'air épuisée. Que fait on Asalte?
Ce à quoi Rey renchérit en grognant de dépit :
- Il n'est pas bon de laisser les choses en l'état. Un mort dans l'établissement fait une très mauvaise publicité pour le Crazy Dog.
- Surtout quand il s'agit d'un étrange voyageur aux blessures mystérieuses » ajouta le tigre.
Leurs regards tournés vers moi m'obligeaient à prendre les choses en main. Aussi réfléchissais-je rapidement avant de distribuer les consignes à chacun:
- Oui. Agissons promptement avant que ma taverne ne devienne une mausolée. Ralki, je te confie Eva le temps que Touille et moi préparions rapidement un couchage au grenier. Rey, je te charge d'une tache bien sinistre: Pourrais tu préparer un buché funéraire? Pioche dans notre réserve de bois de chauffage s'il le faut. Les premiers ayant terminé ont pour ordre d'aider les autres.
Sur ce, nous nous séparâmes. Ralki enleva la petite ange dans ses grands bras et la mena vers un fauteuil; Rey sortit d'un pas pesant par la porte de derrière; Touille emportait déjà balais et plumeau à l'étage tandis que j'allais clore la porte d'entrée le temps de notre triste besogne. Ainsi s'affairait chacun dans un silence de plomb. Le matelas fut frappé, la chambre époussetée, le ballais passée, le lit apprêté de draps propres et le bazar poussé dans un coin, le tout en un rien de temps. Cependant, lorsque je descendis prévenir Ralki, une surprenante vision me stupéfia : Le grand tigre, mon vigile patibulaire, enlaçait tendrement la fillette inconsciente et la berçait contre son coeur en murmurant doucement. Ce dernier finit par me remarquer et se leva prestement, le poil du crane légèrement hérissé, signe d'embarras chez lui.
- Ah... Patronne... heu, je la mets où ?
Comment ne pas sourire devant une telle scène?
- Il y a un lit prêt au grenier. Touille t'y attend. Dépose Eva et redescendez aider Rey en priant pour qu'une éclaircie survienne.
Il faut croire que les Dieux étaient à l'écoute puisqu'un grande soleil éclaboussa la clairière trempée de ses rayons ardents. Le drakéide terminait sa construction lorsque je l'y rejoignis et nous pûmes par la suite incinérer l'inconnu léonin à l'aide du souffle embrasé de Rey. Comme il se plût à nous le rappeler d'un sourire jaune, après tout, la cuisson, c'était de son ressort. En tant que Patronne, les prières me revinrent. Je m'exécutai, peinée de la brièveté du discours, et nous nous recueillîmes révérencieusement. Ces cendres furent dispersées aux pieds d'un grand aulne trônant le long de la rivière. J'y adjoignis plus tard une tablette de bois avec les inscriptions suivantes;
« ci-git le morphe léonin inconnu dont nous déplorons le départ hâtif Étranger arrivé blessé en ce jour du 24 Mars de l'an 3019 après Création et décédé le jour même. Qu'il puisse reposer en paix »
Le retour à la taverne fut morose, chacun s'affairant dans son coin. Ralki se renferma dans des travaux de couture, courbé sur son ouvrage alors que Touille, Rey et moi terminions de ranger la cuisine. Malgré le manque d'appétit, nous fîmes tout de même le repas prévu, et Rey prépara une assiette pour Evangeline. Le lapéen y ajouta une choppe de lait au miel -espérant ainsi la réconforter - puis je montai le tout au chevet de notre invitée. Cette dernière n'avait toujours pas repris conscience, mais sa respiration ample et calme ne présageait rien de grave. Posant le tout sur la table, je redescendis alors me sustenter. Comment lui expliquer ce que nous avons fait en son absence? Songeai-je. Nous en voudrait-elle de ne pas l'avoir attendu pour la crémation du lion? Serait-elle en état de l'entendre? Comment réagirait-elle? La vision de l'encrier sur le buffet à coté de mes comptes me suggéra l'idée d'une lettre manuscrite. Aussi lui écrivis-je tout ceci en réitérant ma proposition d'embauche à Shéwa. Je montai la lui déposer lorsque je surpris Ralki dans la chambre d'Eva. Ce dernier sursauta et cacha un bout de tissu dans son dos.
- Que fais tu ici Ralki?" Lui demandai-je
- Rien rien! … Enfin... je... je me suis dit que si elle devait travailler chez nous, il lui faudrait un tablier non?
Se disant, il déplia son ouvrage, révélant un tablier du crazy dog: vert sombre frappé de l'écusson du chien fou; mais surplombé d'une broderie calligraphiée avec raffinement, épelant le surnom de la jeune ange. Je souris en constatant que mon vigile s'était déjà éprise d'elle, et nous déposâmes nos présents près du repas tiédissant sur la table. Tous mes employées semblaient plus que dispos à accueillir Eva parmi nous en lui laissant un petit quelque chose de bienvenue, que ce soit repas, boisson, tablier ou lettre. Le Crazy Dog lui ouvrait ses portes; à elle maintenant de choisir d'y rester.
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