ShéWa, Taverne du Crazy Dog
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ShéWa, Taverne du Crazy Dog

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 Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)

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4 participants
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Guilhem Svinoy

Guilhem Svinoy


Fonction/Rôle : Magelame Ecrivain
Localisation : Dans son livre
Humeur : Taquin
Messages : 23
Age : 31

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MessageSujet: Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)   Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours) Icon_minitimeSam 3 Déc - 0:33

.::



Svinoy...............................
...............................
Guilhem


.:: Informations sur la Race ::.


- L'espèce et la race de votre perso : Humain
  • Descriptif : Les humains sont une des races les plus jeunes et pourtant des plus répandues qui existe. Leur physique est marqué par une grande disparité, avec des individus d’une taille variant d’1m40 à plus de deux mètres, le poids moyen se situant autour de 75 kilos, mais pouvant lui aussi varier tout autant. (De même un homme peut aussi bien afficher 2 mètres de haut et ne peser qu’une cinquantaine de kilos, ou inversement en afficher une bonne centaine pour une taille bien plus réduite, ce qui déteint sur leurs capacités physiques) La couleur de leur peau varie d’un marron des plus sombres à un blanc maladif, teinté de traces rouges. Physiquement, ils sont assez proches des elfes, mais présentent une silhouette bien moins élancée, gracieuse, et osons le dire, belle. […]
    On peut noter qu’il existe de nombreux hybrides « homme-autre race », (comme les demi-elfes, les demis-orques et les Tigris Morpha) à ne pas confondre avec des races qualifiées à tort d’ « homme-quelque chose » par les hommes eux même, utilisé pour qualifier des races bipède à l’apparence proche d’un autre animal (citons les « hommes-lézards », qui n’ont à ma connaissance aucun lien avec les humains, et rappelons que le livre que vous avez sous les yeux s’évertue à appeler ces races par le nom qu’elles se donnent elle mêmes)
    Il est plus difficile, voir impossible de décrire le comportement des humains, qui s’il peut facilement être classifié de grégaire, varie fortement d’un groupe d’individus à un autres, voir diffère fortement entre les individus d’un même groupe. (On peut noter que ces différences sont souvent le sujet de tensions entre les membres de cette même espèce)[…] Cependant, si l’on peut attribuer deux qualificatifs à la race humaine, se serait bien leur dynamisme et leur formidable capacité d’adaptation.

  • Capacités : Les humains en effet, forment une race assez polyvalente, capable de s’adapter à la plupart des climats et d’adopter les métiers les plus divers. Poussés par le peu de temps qu’ils ont à vivre par rapport aux autres races, les humains sont dynamiques, innovateurs et souvent jugés comme impatients par la plupart des autres races. Cela à permit aux hommes de coloniser la plupart des milieux existants, tout en formant une mosaïque de cultures, et d’individus uniques. Chacun de ces individus peut développer de multiples facettes de ce qu’on appelle le talent, n’ayant pas de vrais freins à leur possibilités, contrairement à d’autres races, si ce n’est le peu de temps qu’il leur est imparti. Ainsi, lorsque vous croisez un humain, pouvez vous dire ses forces et ses faiblesses au premier regard et dire s’il s’agit d’un être fort ou faible, pleutre ou courageux, qui se sert ou non de la magie ? Non vous ne le pouvez,(et je vous assure qu’après des années à les fréquenter j’ai cessé de m’appuyer sur leurs seuls atours) et il s’agit sans doute de l’une des plus grandes qualités du genre humain : la diversité de ses capacités.

  • Inconvénients : Malheureusement pour l’Homme, cette polyvalence n’est pas exempte de sacrifices. En effet bien qu’il puisse s’adapter à la plupart des milieux et situations, il ne peut s’adapter efficacement aux conditions les plus extrêmes, par exemple la vie en milieu troglodyte (à la différence de certaines races gobelines ou de celle de mon inestimable ami Fonter, Skaven de son état) De même, bien que pouvant adopter quasiment tout les rôles possibles, il restera toujours moins efficace que certaines autres races : moins robuste qu’un nain, moins sage qu’un elfe…de même, il peut aussi bien servir la Lumière que les Forces Maléfiques.

    Osons le dire, l’homme pourrait en fait se résumer par un mot : instabilité.


.:: Informations Générales ::.


- Les caractéristiques de votre perso :

  • Descriptif : Guilhem est un jeune humain, âgé d’un peu plus d’une vingtaine d’année, ayant perdu le compte de son âge. Comme tous les membres de son clan, il possède une peau étrangement pâle pour des individus habitant le désert, principalement à cause des vêtements protecteurs qu’il portent durant la majeure partie de la journée. Il n’est pas excessivement grand, ne dépassant pas le 1m80, et n’est pas non plus bien lourd, pesant dans les 74 kilos. Il est assez sec et nerveux, même si son régime déséquilibré lui donne une mince couche de protection lipidique sur le ventre.

    Ses yeux sont d’un gris légèrement bleuté, tandis que ses cheveux sont tel un toit de chaume, posé en désordre sur le haut de son crâne. Le long de ses bras s’enroulent des tatouages d’une couleur sombre, comme si sa peau avait beaucoup plus bronzé à cet endroit là. Pour l’anecdote, ses deux tatouages représentent chacun une créature différente de deux mythologies assimilés par son peuple, l’un étant un dragon oriental très stylisé, symbole de la sagesse, l’autre étant la représentation d’un buisson épineux, socle du paradis dans l’esprit de certains.

    D’un point de vue vestimentaire, il est le plus souvent avec une tunique simple, noire, révélant ses bras tatoués, un pantalon dit de voyage par dessous, doté de nombreuses poches dont le contenu varie inlassablement. Son dos s’orne d’une grande épée à un seul tranchant, ainsi que d’un sac épais auquel sont suspendus bon nombre de récipients, livres, coutelas et autres ustensiles nécessaires à sa quête. Accroché à sa taille par une chaînette, on trouve son carnet de notes. Inutile de dire que l’ensemble est très peu facile à transporter, et qu’il doit souvent le confier à quelqu’un avant de cavaler en tout sens.

  • Caractère : Guilhem est d’humeur très enjoué, toujours partant pour les actes les plus stupides et les plus risqués, tant que cela inclut une bestiole qu’il ne connaît pas, ou bien une jolie fille. Il aime beaucoup plaisanter et flatter les gens, afin d’essayer d’établir le contact avec eux, avant de leur poser des questions.

    Il est passionné par l’étude de tout ce qui lui est étranger : boisson, vêtements, animaux, musique, tout ce qui lui tombe sous la main doit être examiné ! C’est d’ailleurs envers la biosphère qu’il montre le plus d’intérêt. Cet intérêt est l’une des seules choses à le faire redevenir complètement sérieux. C’est quelqu’un qui dans ce cas se montre très appliqué et minutieux, prenant le temps de faire les choses.

    Gros défaut qu’il possède : il est assez naïf. Ayant passé plus de temps à pourchasser des lézards qu’à négocier en ville, il se retrouve souvent mené par le bout du nez concernant la vie urbaine, si bien qu’il lui arrive facilement e perdre tout son argent. De même, il s’émeut facilement, et à tendance à vouloir s’attirer des problèmes à la place d’autres personnes, pour les protéger. Comportement rarement récompensé.


  • Capacités et inconvénients :

    Par définition, Guilhem est un magelame, c’est à dire un magicien qui utilise sa magie pour renforcer ses capacités de combat, et tout particulièrement son arme. Le jeune humain est spécialisé dans la magie de feu, et peux chauffer à blanc son arme, ou augmenter sa puissance de pénétration. De plus, en dépit de la taille de son arme, il réussit à la manier aisément. Malheureusement, ses talents en magie sont donc dramatiquement réduits et spécialisés dans la destruction pure et simple, l’empêchant de l’utiliser à des fins biens plus utiles. De plus, il a plus l’habitude de combattre des créatures plus o moins massives que d’autres être pensants, si bien que ses schémas d’attaque restent très basiques et reposent sur la force brute en grande partie.

    Enfin, il n’est pas plus doué que ça dans d’autre domaines, si bien qu’il se fera aisément surpasser par tout ce qui a plus de réaction que grogner et gonfler ses muscles.


.:: Histoires et Péripéties ::.


- L'histoire personnelle :



Il n’y avait rien. Que de la poussière recouvrant des hectares de champs jadis verts. Que des rochers ingrats sur une lande jadis fertile. Qu’une maigre rivière là où coulaient auparavant des canaux d’irrigation qui rendaient cette région si prospère. Que la désolation où la vie débordait auparavant. Si l’on exceptait la créature reptilienne de quelques tonnes qui se traînait là.

Se traînait, c’était le mot le plus juste, tant la créature avait du mal à déplacer sa masse. Sa patte arrière gauche comportait une excroissance métallique qui ‘enfonçait jusqu’aux tendons de l’os, provoquant une douleur insurmontable à la pauvre bête. De nombreuses écailles manquaient le long de la cuirasse jaunâtre de la bête, et de nombreuses plaies s’ouvraient ici et là, laissant s’échapper le sang épais de la bête. Trébuchant à chacun de ses pas, ce lointain cousin du dragon faisait peine à voir. Lui qui jadis était l’une des plus grandes menaces de cette région aride n’était plus qu’un dragon de pacotille, dénué d’ailes, boitant jusqu’à un ruisseau boueux pour étancher sa soif. La créature s’apprêtait à boire, plongeant son museau dans le petit ruisseau, lorsqu’une détonation retentit, arrachant des esquilles de la cuirasse de la créature.

Un prédateur qui trébuche, devient une proie.

En quelques instants, un petit groupe d’humanoïdes surgit du couvert des roches, s’approchant de la créature à partir de différents angles. Une nouvelle détonation résonna, irritant davantage la créature, qui se tourna vers ses assaillants. Des êtres maigrelets et secs, aux corps couverts de perles, plumes, ossements, et autres trophées de chasse, équipées de nombreux instrument de mort. La créature s’élança vers un premier chasseur, mais sa patte blessée l’empêchait d’avoir la détente qu’elle possédait auparavant, si bien que l’homme n’eut qu’à reculer pour éviter l’attaque, la créature s’écrasant à l’endroit où il se tenait quelques instants auparavant. En profitant, un des hommes assena à la créature un coup de hache, ouvrant une plaie superficielle dans son flanc, mais qui suffit à détourner l’attention de la créature, qui délaissa sa proie précédente, uniquement pour recevoir un javelot depuis la destination où elle ne faisait plus face. Le reptile était impuissant. Il avait beau encore posséder la puissance nécessaire pour briser d’un coup de dent et de griffes la frêle armure de cuivre et les os de ses adversaires, il n’arrivait pas à se saisir d’eux, qui se dérobaient devant ses assauts. Durant de longes minutes, la lutte continua ainsi, jusqu’à ce que l’un des plus jeune de la bande ne réussisse à enfoncer sa lame dans le flanc de la créature, pénétrant avec aisance les écailles comme si ce n’était qu’un fin duvet. La créature tressaillit durant un long instant, se battit encore quelques minutes, puis s’écroula sur le sol, terrassée par l’hémorragie et la fatigue. Le groupe de chasseur ne prit pas le temps de fêter sa victoire, commençant immédiatement le dépeçage de la bête, avant que les charognards n’arrivent.



« Coupe la langue là j’te dit.
-T’es sûr ? Si j’l’entaille là, on va en laisser un beau morceau d’barbaque.
-Sûr, mais si tu coupe plus bas, tu vas m’abîmer les glandes. Ca vaut plus que le peu de langue que tu laisses. C’est le bouquin qui le dit.
-Si c’est ton maudit bouquin qui le dit... »


Le dépeceur haussa les épaules, puis se pencha plus en avant dans la gueule de l’animal, tranchant sa langue de son coutelas. Puis il fit signe à son compagnon de lui passer un crochet, afin qu’il puisse retirer les dites glandes. Tout autour de la bête, la petite dizaine d’homme s’affairait à récupérer tout ce qui pouvait l’être sur la bête. Ils avaient tous en commun un nombre improbable de sac à leurs côtés, qu’ils avaient délaissé le temps d’abattre la bête, et qu’ils allaient remplir avec tout ce qu’il pourrait récupérer. Ils étaient pour la plupart tatoués ou scarifiés, et en sueur. Tous sans exceptions étaient des humains, et appartenaient tous au petit clan des Fennis. Un clan minuscule, qui vivotait au milieu de ces terres arides, vivant principalement de la chasse et de maigres récoltes. Surtout de chasse. En effet, bon nombre de créatures qui peuplaient ce désert présentaient des caractéristiques intéressantes pour qui savait leur utilité. Ne serait-ce qu’à cause de la valeur que les gens accordaient aux choses rares.

L’un des cadets de la bande regarda un instant son livre, puis étudia la bête, complétant son propre livre de petites annotations quand à la taille des écailles, et leur forme.

« Et merde. » s’exclama l’un des chasseurs, qui était occupé à vidé l’intérieur du ventre de la bête, couvert d’entrailles encore chaudes. Il n’était pas plus gros que le reste de la bande, mais si trapu qu’on lui déléguait souvent le rôle de glisser sa lame dans le ventre des créatures qu’ils chassaient. Il paraissait sincèrement ennuyé, comme s’il venait de mettre le feu à une habitation qui ne serait pas la sienne.

« Quoi, Forem? » s’enquit le chef du groupe, un homme à la peau olive, qui était occupé à découper de grandes bandes de peau de lézard géant. Il accrocha une bande de peau à son sac, et vint voir ce qui désolait l’homme.

« C’était une femelle. Pleine. » Expliqua sombrement l’homme. Le groupe jura silencieusement. A quelques semaines près, ils auraient pu abattre le gros lézard et revendre en plus ses œufs. Le seul membre du groupe à ne pas avoir l’air franchement dépité était celui qui tenait son livre et qui, impassiblement, se contenta de rajouter quelques lignes à l’intérieur. Puis il referma son livre, attrapa son marteau, et entreprit de détacher les dents de la créature.



La fraîcheur était retombée sur la plaine, en même temps que la nuit. Groupés au milieu de l’ancienne ville qui dominait la région, les chasseurs du clan attendaient, drapés dans leurs vêtements de toile bleu nuit et jaune désert. L’un d’entre eux avait sorti pour marquer la fin de la saison un tonneau d’alcool du fond de la cave de la maison abandonnée qui leur servait de réserve. Alors ils buvaient à petites gorgées, appréciant le liquide frais mais pourtant chaleureux, qui coulait le long de leur gorge, en regardant le butin de leur saison. Plusieurs sacs et tonneaux, remplis de viandes, d’ossements, d’organes, mais aussi de quelques trouvailles plus diverses, comme une broche en or, et quelques objets sculptés par le groupe pour tromper l’ennui les longs soirs de veillée, lorsque le désert résonnait du cri des goules et autres joyeusetés.

La ville dans laquelle ils attendaient était presque vide de tout signe de vie. Elle avait été auparavant une citée importante grâce au commerce du sel, puis avait vu sa population baisser en flèche lorsqu’ un dragon était venu mettre la ville à feu, après que sa compagne ait été abattue par des chasseurs de trophées venus du nord. Depuis, la ville avait été vidée dans un premier temps de tous les objets précieux qu’elle contenait, puis de toutes les carcasses qui jonchaient les rues. Abandonnés, les canaux d’irrigation avaient fini par se détériorer, et bon nombres de bâtiments s’étaient effondrés. Quand à ceux en bon état, ils accueillaient encore parfois quelques caravanes de passage pour la nuit, des créatures intelligentes en quête d’un abri solide, ou des trappeurs. Ces derniers, qui généralement provenaient de différents clans, avaient pour habitude de toujours reprendre le même bâtiment d’une partie de chasse à l’autre, et se côtoyaient sans heurt. Le désert était bien assez grand pour eux tous. Ils passaient un petit mois à chasser, stockaient tout les biens de valeur, puis les vendaient aux marchands qui osaient faire le voyage. Généralement, les produits trouvaient ensuite acquéreur chez des érudits, des alchimistes, des familles nobles et riches, ou des amateurs fortunés d’exotisme. Il est inutile de préciser que le plus souvent, les dits marchands en profitaient pour s’octroyer de belles marges, et pour vendre des produits plus communs à ces sauvages du désert.

Et ce soir verrait l’un de ces improbables marchandages, durant lesquels les deux partis tenteraient d’obtenir les prix les plus intéressants. Étrangement, les autochtones bénéficiaient des meilleurs prix lorsqu’ils se tenaient en cercle autour du marchand, les armes à la main. Un peu à l’écart, Hyshel sourit pour lui même, et reprit une gorgée de cet alcool doux et sucré. Cela faisait bientôt dix ans qu’il était devenu le chef du clan, qui comptait une soixante d’individus. Depuis qu’il avait pris la succession de son père. Et en tant que tel, beaucoup de responsabilités lui revenaient, dont la plus grande partie du marchandage. Il se retourna, sentant une main sur son épaule, et découvrit le visage souriant de son ami, et néanmoins principal partenaire commercial, Ibrim. Celui-ci devait bien faire une bonne tête de moins que les chasseurs, possédait les mêmes cheveux bruns que leur chef, et une peau basanée, sur laquelle le soleil avait trop souvent frappé, avant même qu’il naisse. Il était vêtu d’amples vêtements, qui démontraient immédiatement sa qualité de marchand. Derrière lui deux trois hommes, qu’Hyshel savait être ses fils, attendaient pour charger les marchandises dans la caravane. Il soupira, salua son ami, et se prépara à beaucoup crier.

---------


Trois heures s’étaient écoulé depuis le début des négociations, qui se tournaient maintenant vers des rabais concernant les marchandises que fournissait le petit homme brun. Jaod refusait de payer à nouveau un mousquet, estimant que le marchand n’aurait jamais du lui vendre une arme rendue inutile par le sable, et qu’il devait lui en fournir un nouveau gratuitement. Profitant du volume sonore qui sortait de sa bouche, Hyshel alla voir le futur ex-magelame du groupe. Ce dernier, pas bien grand, les bras tatoués de dragons et oiseaux orangés, les cheveux semblables à un toit de chaume, était comme toujours plongé dans son livre, son épée sur le côté. Le chef vint s’asseoir à côté de lui. Il inspira, puis se lança :

« Alors, Guilh’...ta décision est prise ?
-Oui,
répondit il sans lever les yeux de son livre,je vais partir. Je n’ai pas envie de passer toute ma vie dans ce désert.
-Ah...et qu’est ce que tu comptes faire une fois en ville ?
-J’aimerais bien pouvoir écrire des livres, tu sais, faire quelque chose qui me survivra.
-Les gens qui ont faite cette ville on fait quelque chose qui leur a survécu.
-C’est eux qu’on pas survécu, compléta amèrement le jeune homme.


L’ainé toussota.

« C’est un point de vue. »


Un silence gênant retomba entre eux deux, uniquement brisé par le bruit de deux mains se frappant, signifiant que Jaod et Ibrim avaient trouvé un arrangement. Hyshel tenta de trouver d’autres arguments :

« Tu sauras comment vivre en attendant de pouvoir vivre de tes livres ?
-On a toujours besoin de bons chasseurs. Ou d’hommes à tout faire. Je me débrouillerais.
Et ta famille ?
-...tu sais bien que je n’ai jamais eu que le clan.
-Et on ne compte pas ?
-NON ! Enfin...bien sûr que si. Mais... ce type. J’aimerais finir son œuvre.
-...c’était sa volonté ?
-Je pense. »


Nouveau silence, tandis qu’Ibrim s’approchait d’eux, suivit par Jaod qui souriait à pleine dents en portant le kit d’entretien qu’il venait d’avoir à moitié prix. Le marchand allait repartir, et venait pour faire ses aux revoir à son vieil ami. Hyshel se releva, sans regarder le blond.

« Pars, alors. Suis ce que tu crois être juste. Si tu penses que ta vie sera mieux, pars. Mais...tu vas sacrément nous manquer. C'est rare de trouver un scribe qui veuille bien venir voir les choses de près...et qui en sache autant. On va avoir du mal à te remplacer.
-Pas tant que ça.
-Hum ?
-Ramn.
-Oui ?
-Je lui ai appris à lire. Et je me suis...entraîné à écrire avant de partir.
-Ca veut dire que je vais devoir prendre une femme avec nous maintenant ?
-Oui.
-Je te déteste. »


Guilhem éclata franchement de rire, alors qu’il s’apprêtait à enlacer pour une dernière fois les membres de son clan.


--------------

Même le sable du désert ne peut retrouver sa dune si le vent souffle dans le mauvais sens.
Qui n'est pas discret n'est pas longtemps.
Si ça bouge frappe. Si ça continue frappe encore. Si ça bouge toujours, cours.
Il suffit d'une faille pour qu'un mur s'effondre.
On ne fait pas du bois en remuant des cendres.
Proverbes Divers.

Cinq ans plus tard...


« Je t’ai déjà dit de ne pas venir à cette heure là ! », beugla l’orque, sans détourner le regard du verre qu’il s’efforçait de laver de ses grosses mains graisseuses. Il grogna, puis posa le verre recouvert de traces de doigts sur son plan de travail, avant d’en attraper un autre, guère moins sale que celui qu’il venait de laver. Il grogna de satisfaction en constatant que c’était le dernier qu’il lui restait avant de pouvoir aller dormir. Il s’apprêta à enfoncer ses gros doigts enroulés dans un torchon lorsqu’un poing recommença à tambouriner sur la porte. Il leva son seul œil au ciel, frappa le comptoir du poing resserré autour du verre, le brisant dans l’acte, puis se leva, et claudiqua jusqu’à la porte, prenant garde à ne pas trop s’appuyer sur la jambe qui le faisait souffrir. Il ramassa au passage la grosse massue cloutée qui lui faisait office d’instrument pour assurer sa sécurité personnelle, et ouvrit la porte, prêt à offrir un rendez vous gratuit chez le dentiste pour ce stupide lycanthrope. Ses réflexes aiguisés lui permirent d’arrêter sa massue avant qu’elle ne fende le crane de son visiteur. Ce dernier écarquilla les yeux en constatant qu’une masse de bois et de fer s’approchait de son visage. Ils restèrent un instant à se dévisager, puis l’orque renifla bruyamment, avant de questionner :

« Svin’ ?
-Yup. Je suis venu pour payer mon du.
-Après combien d’années ? Quatre ans ? Tu ne trouves pas que c’est un peu tard ?
, menaça l’orque.
- Ruglud. J’ai promis que je donnerais le livre une fois fini au patron...
-Tu étais sensé l’avoir fini au bout de deux mois !
-J’ai eu des retards. Je voulais être sûr de mes sources.
-Tu as mangé et dormi à l’œil durant Près de huit mois ! Et le jour où on a voulu voir l’état de ton travail, tu as décampé sans demander ton reste !
-Dis-donc, le Vert, t’as pas bientôt fini de faire trembler mon lit ? »


Les deux interlocuteurs se tournèrent vers le maître des lieux, Gérard Pansedacier. Petit, rondouillard, son bonnet de nuit lui tombant ridiculement devant le nez, le forçant à souffler pour essayer de le chasser de sa vision. L’orque s’écrasa immédiatement, chose fort étrange pour un être capable de briser le cou du hafling d’une seule main. Le semi-homme vint se planter devant son débiteur, basculant sa tête en arrière, comme s’il essayait de le regarder de haut alors qu’il ne l’atteignait qu’à la ceinture.

Aussi étrange que cela pouvait paraître, le hafling était hautement respecté de l’orque, depuis qu’il lui avait sauvé la vie dans une histoire invraisemblable mêlant des ogres, un orque pourchassé, une casserole, une marmite de soupe et un sens approximatif de la balistique. Et malgré l’infirmité définitive de l’orque, il avait réussi à lui trouver une place au sein de son établissement, la Fourchette d’Airain, où l’amour de l’humanoïde vert pour les breuvages forts l’avait tout naturellement destiné à servir les liquides alcoolisés, tandis que son patron régnait en maître dans ses cuisines.

Pansedacier se racla bruyamment la gorge, tout en affichant un air satisfait.

« Alors, on se rend, finalement ? On en pouvait plus d’être pourchassé par la malédiction ?
-Quelle malédiction ?
-Celle que j’ai demand...laisse tomber. Qu’est ce que tu m’amènes là ?
- Le livre. J’ai eu du retard, je sais, mais j'avais besoins de ces quatre années pour confirmer certains dire sur ce que tu voulais précisément... et mon travail n’était sensé durer que quelques mois." »
-Et tu vas essayer de nous faire croire qu'il ta fallut 4 ans juste pour différencier un centaure des steppes d'une vache?


Il sortit d’une sacoche en cuir un ouvrage assez épais, à la couverture en bien meilleur état que l’écrivain. Le halfing s’en saisit, le posa sur une table, et l’ouvrit, tournant lentement les pages de papier couleur crème recouvert de lignes et de croquis à l’encre noire. Propre, et soigné. Comme s’il sortait de chez un copiste.

« J’ai réécrit la totalité de ce que j’avais noté sur mon...brouillon. » se justifia le magelame, tandis que le halfing le regardait d’un air suspicieux. L’orque, quand à lui, avait décidé que ce n’était plus son affaire, et était retourné nettoyer les bouteilles presque vides qu’il possédait, non sans les avoir vidées.

« Il y a tout ce que tu voulais. Les animaux, les races, la plupart des peuples de la surface, à l’Ouest d’ici un petit peu aussi ; on sait jamais, tu pourrais en voir ; leurs modes de vie, les différents groupes de personnes itinérantes...
-Et le plus important ?
-Aussi. »


Ruglud leva les yeux au ciel, conscient de ce que voulait dire son patron. Entre le sort de la population d’une ville entière et une tarte aux pommes, son patron choisirait sans aucun doute la seconde option. Bien sûr, c’était exagéré... Quoique...il fallait voir quand à la taille de la tarte. Emerveillé, le hafling en saliva presque, manquant de couvrir le livre de bave. Et Dieu savait qu’il en fallait pour faire baver un hafling vu la quantité de plats qu’ils engloutissaient. L’humain sourit légèrement, s’avançant néanmoins un peu trop :

« Et bien, je pense que j’ai rempli mes dettes...
-Pas totalement,
s’offusqua le halfing.
- Que veux-tu dire ?
-Tu ne m’as jamais dit qu’est ce qui t’avait poussé de ton désert à ma taverne, il y a quatre ans .
-Ce n’était pas dans notre accord. »
, répliqua l’oriental, faisant mine de se retourner. Le visage renfrogné d’un orque borgne, a quelques centimètres du sien, lui fit comprendre qu’une clause venait d’être rajoutée au contrat. « Poing » final.
« Hum... je crois que je peux bien perdre...cinq...minutes. »

Ruglud fit craquer ses poings, tout en contractant ses biceps.

« Euh...plutôt une demi heure en fait... »



Quelques instants plus tard, les 3 humanoïdes étaient assis à une table, trois bouteilles d’alcools ouvertes devant eux. Un alcool fort du nord, un vin sucré du sud, et une bière ambrée de l’ouest. Guilhem reposa son verre, continuant de narrer sa jeunesse.

« A l’âge de 7 ans, mes parents ont décidé de ma placer chez la vieille ...chaman du village, afin que j’apprenne les traditions du clan, tout en apprenant les rudiments de la magie. J’ai eut une instruction assez éclatée dans ce domaine, car vous savez a quel point c’est indiscipliné un enfant...
-Chez moi, les gosses, ont les éduquaient à coup de masse.
-Ca explique bien des choses...
-Hmm ?
-Euh....rien...humhum. A partir de l’âge de 12 ans, j’ai commencé à accompagner les autres hommes de mon clan pour les parties de chasse.
-Rappelle moi, les femmes ne venaient pas pour quelle raisons ?
-Car il paraît qu’on était bons qu’à ça...et puis, on était un groupe très restreint, environ une trentaine de chasseurs qui tournaient au maximum, les femmes venaient rarement. Enfin...un jour, on est tombés sur...des restes ?
-Des restes de ?
-D’un train de marchandise. On en trouve pas mal. Généralement, on refourgue tout ça au marchand qui vient nous voir, pour pas trop cher, et il se débrouille avec. Parfois, on en garde un peu, d’autres fois, c’est des denrées périssables, et c’est gâté... Il y a pas ma de restes dans le désert. Des pauvres types qui succombent à la soif, à la chaleur, aux pillards, ou aux créatures affamées. Je m’en rappelle encore. C’était la première fois que je voyais une chose pareille. Les os avaient été nettoyés par des charognards, et visiblement, ces types étaient morts de soif. Trois corps, et les restes d’une carriole. L’un d’entre eux tenait serré contre lui un livre. Il s’appelait Odric de Wurtbad. C’était marqué dans son livre.


Il rebut une gorgée, l’halfling suspendu à ses paroles, l’orque fasciné par la mouche en suspension dans son verre.

-Visiblement, c’était une sorte de nobliau, qui avait décidé de se faire un livre après avoir abatu un minotaure. Il voulait savoir de quelle manière il avait bien pu voir le monde.
-Pourquoi est il mort ?
- Le minotaure ou Odric ?
-Odric.
-C’était marqué aussi. Leur guide s’est fait becqueté par une bestiole des sables. Pas de guide, plus de chemin à suivre. Ils ont du tourner en rond en attendant lentement la mort...le livre contenait pleins de détails sur la soif qui les rongeait. Trop de détails. »


Il but une nouvelle gorgée, comme pour chasser ces démons de sa tête. Le hafling, poing sous le menton, tenta d’éclaircir un point.

« Alors, tu trouves un livre, et, du jour au lendemain, tu décide de le continuer ?
-Pas exactement.
- Hips.
-Développe.
- Au début, je n’ai strictement rien compris au livre, car je savais à peine lire. Puis, au fur et à mesure, j’en suis venu à le connaître par cœur. Mais pour moi, ce n’était pas assez. J’ai décidé d’utiliser les revenus de ceque me rapportait le livre en plus sur nos chasses pour en acheter un autre, écrit par un elfe des tempêtes.
-Qu’est ce que c’est encore que cette race d’emplumés ?
-Aucune idée. Visiblement, c’est des marins, et il a commencé à écrire ses expériences après chaque escale dans un port. Des impressions, des constatations, des rumeurs...tout. J’ai fini le livre en quelques jours. Et, ce qui m’a frappé, c’était le but dans lequel il écrivait ça. Cet homme...n’écrivait pas pour lui. Il reprenait des écrits plus anciens, pour que d’anciens travaux survivent. Pour que ses propres écrits lui survivent. C’est important pour moi, de faire quelque chose qui dure. Quelque chose que n’a jamais fait ma civilisation.
-Quand tu tue un nabot, ça dure pour toujouuuuuuuuuuuuurs !
-Merci de ton intervention Ruglud,
soupira le halfling.
-J’ai alors quitté le désert, pour m’établir ici quelques temps. Puis, quand j’ai écrit tout ce que je pouvais, je suis parti vers le nord-ouest.
-Sans avoir réglé l’ardoise...
-Euh...c’était pour pouvoir la régler...
-Mais bien sûr.
-FARPAITEMENT !
, hurla l’orque alcoolisé, frappant du poing sur la table, manquant d’amputer le hafling d’une main. Imperturbable, ce dernier fit signe à l’humain de poursuivre.

-J’ai poursuivi mon voyage, notant inlassablement toutes les données que je pouvais récupérer, tout en survivant grâce à des petits travaux. On a toujours besoin d’un type avec une grosse épée. Puis...je suis revenu régler mon ardoise ici.

Le silence retomba, uniquement perturbé par les ronflements d’un peau-verte. Le hafling finit tranquillement son verre, puis poursuivit, à voix basse :

« Et évidemment, tu es revenu juste pour payer ton ardoise ? »

Nouveau silence, gênant, très gênant. Guilhem, hésitant, finit par répondre.

« J’ai besoin d’argent. J’ai beaucoup de dettes sur le dos, et des créanciers encore plus terribles que toi. Tu es le seul à avoir voulu m’aider lorsque je suis arrivé de mon désert. J’espère que tu m’aideras juste à trouver un travail...n’importe quoi qui rapporte. »

« Ecoute...j’ai entendu dire que quelqu’un avait besoin de retrouver une autre personne, qui serait dans la région à l’Ouest d’ici. La rumeur voudrait que cette fille soit dans les bois. Et quelqu’un voudrait lui remettre une lettre
- J’ai l’air d’un messager ?
- Les messagers, c’est uniquement pour quand on à l’adresse précise.
- Et je fais comment pour la retrouver ?
- Débrouille-toi, sur ce coup là.
- Et je suis payé comment ?
- Une fois que tu as remis la lettre, tu suis les instructions pour prouver que tu lui a bien remise. Un grand garçon comme toi ne devrait pas avoir peur d’un travail aussi facile.
-Bon...j’accepte.
- Je le dirais au commanditaire. D’autres questions ?
- Non je ne pense pas. »


Nouveau silence, l’homme vidant sa bière. Puis il se leva, et prit la porte

« Je ferais mieux de partir à sa recherche dès maintenant...merci de tout, Gérard.
-Humpf.
-Ah...et au fait...comment s’appelle la fille ? »
demanda-t-il, s’immobilisant sur le pas de la porte.
-Tu ne peux pas attendre d’avoir lu tes notes ?
-Non.
-Elle s’appelle Atsumi. Atsumi De Lanoy.


::.



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Ralki

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MessageSujet: Re: Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)   Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours) Icon_minitimeSam 21 Jan - 19:26

Hey Gui !

Alors, déja ton histoire fait beaucoup rp et à la fin, il y a énormément de dialogue (et tu m'as pris ma couleur voleur ! )

Dans tes capacité, je n'y vois aucun inconvénient à utilisé ta magie sur ton épée, par contre, par un souci d'équilibrage, le mieux est que ton perso manie son épée à deux mains (car à ce que j'ai compris, il sait la manier comme si de rien était)

Sinon pour le reste, je n'ai aucun souci, pour moi tu es validé en attendant les coms des collègues ^^
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Asalte Warlaf

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MessageSujet: Re: Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)   Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours) Icon_minitimeLun 23 Jan - 16:24

Fiche complète et assez bien écrite.

Il est vrai que l'histoire perso est un peu longuette toute en restant très brève à propos de la jeunesse de Guilhem.
L'ambiance épique n'en demeure pas moins présente, rehaussée d'une pointe d'humour pour faire passer le pavé.

Tu es donc Validé!

Bienvenue.


(reste l'avis de Touille et, si aucune contre indication, je te change de couleur juste après).
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Touille Kasia

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MessageSujet: Re: Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)   Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours) Icon_minitimeLun 23 Jan - 23:04

c'est long >.< mais looooooooong. Mais bon, il y a un gros effort de mise en page (couleurs, etc ...)

t'as interet a nous beau rp maintenant. peut t'en vouloir qu'a toi même de te mettre la barre aussi haut.

Allez, c'est bon pour moi.

Bienvenu parmis les validés.
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MessageSujet: Re: Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours)   Pas les yeeuuhhh! Fiche Inscription Guilhem (mise en page en cours) Icon_minitime

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