ShéWa, Taverne du Crazy Dog
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 La curiosité finira par tuer le chat

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MessageSujet: La curiosité finira par tuer le chat   La curiosité finira par tuer le chat Icon_minitimeSam 26 Fév - 13:18

RA'ZID PATTE DE VELOUR: CHAPITRE I

Episode 1



Autre Dimension que Shewa : Morrowind

Balmora, la nuit~

L’ordre naturel des choses voudraient qu’au moment du crépuscule, chaque être vivant, ou du moins les êtres diurnes, s’endorment à cet instant. Malheureusement, ce n’était pas le cas pour tout le monde, et tandis que le ciel se drapait de son manteau de nuit, ou était incrusté dessus des diamants qui brillaient de mille feux, convoitise que bon nombre de personne pouvait jalouser sans jamais avoir ne serait-ce qu’une unique chance de la posséder, je parcourais silencieusement les ruelles à présent vide de cette ville froide et morne. Qu’il est drôle de constater que ce lieu devenait lugubre, avec ses ombres inquiétantes et le glapissement régulier de l’eau de la rivière Odaï, alors qu’en journée, ce lieu était vivant, avec les allés et venus des marchands et touristes, des cris des enfants et des malfrats que la milice pourchassait. Les lueurs aux fenêtres s’éteignaient une à une, indiquant que les habitants allaient se reposer après une difficile journée de travail, les mères mettaient leurs enfants au lit, contant une histoire pour les aider à trouver le sommeil, les rassurant sur le fait qu’il n’y avait aucun monstre caché derrière le placard ou sous le lit, et aucune ombre menaçante. Sauf que je pourrais être cette ombre, bien que cela ne sera jamais mon objectif. Je pouvais certes être jaloux de ses enfants qui ont la chance de pouvoir avoir une enfance normal et tranquille, je ne devais pas oublier les raisons qui faisaient que je marchais encore à cette heure si tardive dans les rues. Après un dédalle de ruelle plus long qu’autre chose, afin d’éviter la ronde habituelle de la milice, je vis enfin la silhouette de l’imposant manoir Telvani.

Manoir Telvani~

Tapis dans l’ombre, je regardais les allés et venus des rondes des sentinelles, brave guerrier que la famille noble avait engagé pour protéger ses biens. Sortant une feuille de ma poche, j’avais le schéma exact de cette maison, ainsi que le passage des sentinelles, et l’heure de la relève. Cela avait des avantages de travailler pour une guilde des voleurs, d’autant plus lorsqu’on visait un gros coup. Faisant mentalement le parcours du chemin dans ma tête, je m’imaginai déjà en train d’escalader la corniche, atterrir sur le balcon, attendre que les gardes passent et ensuite rentrer à leurs insu. Gantelet bien mis en place, foulard devant le visage et capuche rabattu, je me mis en position et lorsque la ronde des gardes fut terminer, je couru le plus silencieusement possible au travers du jardin, passant par les zones d’ombres pour me dissimuler un maximum. Me collant au mur, je tendis l’oreille, essayant d’entendre des cris pour voir si l’on m’avait repéré. Mais rien, alors avec agilité, je commençai mon ascension, trouvant des prises adéquates pour atteindre le balcon. Aussitôt atteint, mon crochet fut dans ma main comme par magie et doucement, je l’introduisis dans la serrure, jouant avec le mécanisme jusqu’à entendre le déclic salvateur, me faisant comprendre que la porte était ouverte. L’entrebâillant, je me glissai par l’interstice et tel un chat, je retombai sur mes pieds, ne faisant aucun bruit.

Observant les lieux, je fus rassuré de voir que j’étais bel et bien arrivé dans un petit salon. Cette pièce était richement décora, de meubles anciens et chères, des services d’argenterie, un tapis luxueux et un lustre en en adamantium ! Je n’étais cependant pas venu pour faire une petite frappe, bien que j’imaginais parfaitement ces objets chez moi, pour bien décorer mon vestibule et mon salon … A pas feutré, j’atteignis la porte en bois d’acajou, et comme toujours, je m’assurai que la voie était libre avant de rentrer dans le couloir. Selon les rapports de nos espions et informateurs, la cible du vol se trouvait au sous-sol, dans une salle hautement protégée. Une fois sur que la voie était libre, je sortis en rasant les murs et le dos vouté, mes sens en alerte pour rester sur mes gardes. L’escalier atteint, je descendis dans le sous-sol du manoir, qui à la fin menait sur un grand couloir illuminé par des torches accrochées sur le mur. D’ici, j’apercevais vaguement deux silhouettes au bout au coté de la porte, et bien que ma vue était perçante, je ne pouvais voir clairement ce qu’ils faisaient ou de la race qu’ils étaient. Restant dans l’ombre des escaliers, je mis ma main dans la poche pour sentir une fiole que je fis ensuite légèrement dépasser de cette dernière. Mon expérience me disait que les gardes ne pouvaient donner l’alerte au vu de l’endroit ou ils se trouvaient et bien que lourdement armée, ils n’en restaient pas moins des êtres vivants. Je sortis donc des ombres, ma main sur le bouchon de la fiole et me dirigeait d’un pas calme vers les deux soldats. Aussitôt qu’ils me virent, je pris une dernière inspiration d’air et dégoupilla le bouchon de la fiole dont un léger fumée violet s’en échappa. Une fois sur d’un intrus, les deux soldats d’élites dégainèrent leurs armes et foncèrent aussitôt sur moi, prêt à tuer l’opportun qui avait eu le culot de venir en ces lieux. Habilement, j’esquivai le premier assaut, répandant ainsi donc un peu plus l’effluve de cette potion somnifère, acquisition au marché. Après deux trois cabrioles, les mouvements des gardes se firent plus lourd, pour finalement voir leurs épées tombaient au sol, suivit de près par leurs détenteurs. Mettant le capuchon sur la fiole, je pris garde à toujours avoir sur moi le foulard et me dirigea ensuite vers la porte. Après une rapide inspection, je découvris bon nombre de petit piège bon marché, facile à désamorcer avec le bon matériel. Sortant mes sondes, je m’attelai donc à la tâche et une fois sur que la voie serait libre, je crochetai la porte. L’oreille plaquée contre la serrure, j’essayai d’entendre le bruit du mécanisme afin d’ouvrir la porte. Et après plusieurs minutes d’essai, un déclic se fit entendre et la porte s’ouvrit.

Rentrant, je découvris la fameuse salle au trésor, bien ordonnée et propre, ou reposait en silence bon nombre d’objet de grande valeur. Enfin mes yeux se posèrent sur l’objet convoité, un gros diamant posé sur un couffin rouge. L’un des dix plus gros diamants du monde, aussi surnommé l’œil du tigre par son étrange couleur. Je m’approchai et lorsque j’allais le prendre, un détail attira mon regard. Au loin, sur le mur, une fine ouverture était visible, surtout par le fait qu’une faible lueur en émanait de cet endroit. M’approchant, je posai la main dessus, suivant la ligne, pour comprendre que c’était une porte dérobée, secrète. Mais pourquoi en un tel lieu ? Cherchant rapidement le mécanisme pour ouvrir ce passage secret, ma main trouva une dalle à poussé sur le mur, ce qui ouvrit le passage. Ce qu’il y avait derrière la porte n’avait plus rien à voir avec la salle au trésor, et encore moins avec le manoir Telvani. Tout était fait de bois, et un escalier descendait dans les entrailles de la terre, le tout éclairé par la luminosité de faible bougie. Cela donnait un aspect glauque à la scène, mais malheureusement, étant voleur, la curiosité était l’un de mes attraits principaux. Me retournant, je contemplai silencieusement le diamant qui était toujours sur le couffin, me demandant s’il ne valait pas mieux se contenter de la tâche assignée et ensuite partir. Au risque de passer à coté de quelque chose de palpitant ? Seul le fou ferait chemin arrière, et l’imprudent commettrait l’erreur de ne voir que deux options. Je réfléchis donc quelques minutes, et, après avoir examiné toutes mes possibilités d’actions, je décidai de par mon expérience et sagesse reçus qu’il valait mieux prendre le diamant et l’avoir sur soi, au cas où il y aurait du grabuge en bas et que je devrais fuir. Je pris donc le diamant que je posai dans ma sacoche et je descendis donc prudemment dans ce lieu inconnu, ayant au préalable sorti mon épée courte et ma dague. Pas à pas, je m’arrêtai plusieurs fois, croyant voir dans les ombres une forme menaçante ou bien ayant cru voir une dalle piégée. Mais rien, aucune mauvaise surprise jusqu’en bas des escaliers, seulement un bruit indistinct qui revenait sans cesse tambouriner mes oreilles. Mes poils s’étaient dressés en entendant cela, et mon sang n’avait fait qu’un tour, me signalant un danger, mais en faisant fi, je continuais ma route.

Une fois en bas, je pus voir une immense salle, presque plongée dans le noir, hormis au centre ou se trouvait un autel, et tout autour des elfes noirs, habillé en magicien ou bien en prêtre. Que diable faisaient des elfes noirs ici ? Accroupi, je me cachai derrière un des piliers en bois de cette salle qui en comportait des dizaines, essayant de savoir ce qu’ils faisaient. Ils récitaient une espèce de psaume, mélopée ou incantation, enfin surement un truc magique auquel j’étais ignorant. Personne ne m’avait remarqué, ils semblaient tous en transe et fixaient le centre de l’autel. Sur lequel se trouvait, après avoir pu observer plus attentivement, une personne allongée, et au vu de ses mouvements, elle semblait être attachée, et retenue ici contre son gré. Que faire ? Je n’étais pas de taille face à une armée de magicien et de prêtre, surtout que ce n’était pas ma mission. Je regardai donc tout autour, pour voir s’il n’y avait pas d’autres chemins ou secret à découvrir mais rien. Allant rebrousser chemin, j’entendis alors, ce qui devait être le grand prêtre, formulait une phrase en commun :


- Accepte Ô grand Dieu de l’Origine, cette humble offrande. Nous t’offrons la vie de cet esclave pour concilier …

Le reste n’avait plus de sens à mes oreilles, une colère sourde m’envahissait déjà à ses propos et cela était suffisant pour que je m’en mêle, mais avant un plan d’action. Les elfes noirs possédaient aussi l’infravision, et étaient réputé pour leur ténacité en combat. Faire face serait donc suicidaire. Il fallait agir indirectement. Levant la tête, je m’aperçus que tout un système de poutre et de passerelle composée le plafond, afin de soutenir la paroi rocheuse. Prenant mon grappin, je m’en servis donc pour atteindre la première passerelle. Et à pas feutré, je me rapprochai du centre, en étant un étage au dessus de ces étranges fanatiques qui faisaient un rituel. Sortant de ma poche la potion de somnifère, je comptais laisser l’odeur arrivait en bas pour tous les endormir. Cependant, je ne fus assez rapide, à peine j’avais atteint le lieu idéal pour ce plan, que j’entendis un cri de douleur, suivit bientôt du cri d’agonie et du dernier râle d’un vivant. Surpris par cela, et entrainé par ma petite course, je fis un faux mouvement, me laissant ainsi chuter de quelques mètres. Atterrissant lourdement sur un prêtre, ce dernier fut assommé, tandis que ma fiole se cassa au sol et répandit son contenue, alors que j’étais sonné, ayant douloureusement mal sur tout le corps.

- Ouch ...

Cette brusque entrée en scène créa un désordre chez les autres elfes noirs, aucun ne réagit promptement pour m’attaquer, ne comprenant pas encore qu’un intrus avait réussi à trouver ce lieu et perturber leur rituel. Me relevant doucement, un mage derrière moi me poussa en avant, et je pu me rattraper à l’autel. Mes mains atterrirent dans une flaque de sang, et en relevant la tête, je vis un visage tordu par la douleur d’un elfe des bois, à présent mort. Au dessus de son corps lévitait une boule jaune, d’aspect fantomatique, qui grossissait au fur et à mesure que quelque chose quittait le corps sans vie de l’esclave offert en sacrifice. Rien que cette vision m’avait mis hors de moi, et l’odeur du sang emplissant l’air suffit à me faire dégainer mes armes.

- Qu’avons-nous la, un sale Khajiit fouineur !

Ma capuche ne recouvrait plus ma tête et le foulard s’était détaché durant la chute, gisant maintenant à quelques mètres du pied d’un magicien. La fiole rependait toujours son contenu mais personne ne semblait le remarquer.

- Je ferais bien un manteau de fourrure avec ta peau, ou bien un nouveau tapis dans le salon sera parfait.

Ni une ni deux, je m’élançai vers ce qui semblait être le grand prêtre tout en poussant un grondement de rage. Seulement, j’avais oublié que j’avais affaire à des mages, et l’un d’eux m’envoya un éclair dans l’épaule, me faisant ainsi lourdement chuter en arrière, sur cet étrange globe luminescent. Un contact brutal et dur, suivit d’un crissement, comme lorsque quelque chose se fissurait. Pendant ce temps, les elfes noirs le plus proche de la potion de somnifère chutèrent d’un sommeil du juste, sortant du cercle du rituel.

- Non il ne faut pas briser le Sha’am ! La magie va devenir instable et …

Puis c’était comme si le soleil venait d’apparaitre dans cette pièce, un léger tremblement de terre secoua tout le monde et une explosion se fit entendre. La lumière provenait de mon dos, surement de ce globe mais je n’eus le loisir de me retourner pour vérifier cela, encore bien sonné par l’éclair reçu à l’épaule. Quelque chose se brisait et la douleur qui irradiait mon épaule me fit perdre connaissance. Je chutai donc dans des ténèbres inquiétants, et mon corps, balloté comme un fétu de paille, fut emporté au loin, comme pris dans des tourbillons maritimes.

(Post unique en accord avec l’admin, sert de fin d’histoire pour ma fiche personnage.)


(suite: https://shewa.forumgratuit.org/t43-nightmare-of-far-the-night-librefini#319 )
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