Poèmes

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Prends soins de toi
Petite fille crucifiée
Tu portes ta croix
où tes ailes sont clouées
En espérant que tes cornes
Un jour vont pousser
Justifiant tes idées mornes
Et cette haine inexprimée
Tu te veux démon

Pour expulser ton chagrin
Ta déception pour ce monde
Et cette absence de lendemain
Or, Frustration et Impuissance
Voilà l'existence
De ceux qui oublient l'Amour
Et, de leurs blessures, s'entourent...

Fille, tu n'es pas de ceux-là!
Ne cherche pas! Ne le deviens pas
Reste avec moi ou tue moi
Car c'est mon rôle ici-bas
Que de veiller sur toi...

Fantasme

Qu'ai-je aujourd'hui à raconter de mes nuits?
De cette langueur qui m'engourdit
De cette euphorie qui me saisit
Fascination d'où naquit une passion tenace
Une obsession douce et salace
Violent tendresse à vif
Que la lune, parfois, éblouit
De sa sage démence archaïque

C'est une fleure qui s'épanouit
Uniquement après minuit
Une fleure vespérale
Seule et triste
D'une beauté anormal
S'entourant de pics

Sublime végétal
Qu'aucun bouquet ne vaut
Tu n'es point cueillable
Tes charmes sont sans égaux
Et même si, jamais approchée
Je ne puis te toucher
Ton aura ne s'éloigne
M'abreuvant de son eau.

Déesse tourmentée

Déesse mélancolique que je me plais à faire sourire, à égayer et divertir
Pour toi, je me fais amuseuse, troubadour et poète
Pour toi, je ne suis qu'un clèbs qui n'attends que tes caresses
Pour toi, je prends le risque d'aimer sans trop savoir où mènent mes pas
Pour toi, jeune fille, j'attends tes oracles avec toujours autant de joie
Pour toi, que je sais vulnérable, que je sens fragilisée, et que je pressens isolée
Je t'offre mon aide, mon écoute et ma flamme
Pour ainsi réchauffer ton triste coeur blessé qui, de glace, s'est entouré.

Jeune déesse, tu as bel et bien un coeur
Qu'il te faut assumer
Même si, par malheur
Ses humeurs tu ne sais controler
Souviens-toi que tu n'es pas seule
D'autres peuvent t'y aider
En partageant leur chaleur
Au fil d'une amitiée.

Traque et Proie

Je cours, essoufflée, en cette sylvestre nuit
Bête traquée, jouant d'esquives, je fuis
L'être sacré qui, avec grâce, me poursuit
Pistant ma trace sans aucun répit

En cette sombre obscurité complice
Mon coeur affolé est au supplice¨
Proie de cette chasse adventice
Où la peur, lascivement, s'immisce

Acculée, je me résigne
Et à jamais m'incline
Face à cette créature sublime
Qui, d'une flèche, m'aligne

En cette instant intense
Ma vie prît enfin un sens
Et avant de succomber
Sous cette divine volonté
J'eus la joie de contempler
Son irrésistible beauté...

Suis-je poète? ou juste un peu bête?
Je ne sais me juger, ma critique est acerbe
C'est de vous que j'existe et où je me reflète
Je ne suis qu'un récit, vous en êtes l'interprête
C'est pour vous que je vis, c'est en vous que je suis
Et en cette heure où j'écris cette étrange mélodie
Une larme me chuchotte, surement un peu idiote
La joie qui me saisit au simple mot "amis"

Spleen d'un matin

Le spleen est agréable quand on en voit la fin
mais fin il n'y a point en une âme qui a faim
Faim de poésies et de contes mutins
Se trouvant plongée dans un sombre bain
D'horreurs partagées et de tristes chagrins.
Ho, les amis, arrêtez ce refrain!
Stoppez ce train qui m'entraine au loin
Loin de ceux que j'aime et que j'appelle "miens"
Car, de ma vie, il n'en restera rien...

Rose

Amertume
Tristesse d'une sensation d'abandon
Solitude
C'est une rose qui croît en moi
Enfonçant ses épines dans ma trachée
Etouffant mon coeur de ses feuilles
Et par ma bouche sort cette fleure
Sublime
Subtile
En sa floraison
Cruelle
Sensuelle
En son éclosion
Horrible
Morbide
En sa fanaison
Ronsard, fiéffé renard, tu avais donc raison
Mignonne papillonne finalement qu'une saison
L'euphorie nous est ravie pour ne faire place qu'à la désolation
Au froid stérile et blanchi d'un monde en hibernation.

Poème d'excuse écrit en mars dernier qui n'a pas donné suite u_u'
Mais comme il est bien écrit, je le post ici

Deira

Tourment et colère nous ont séparé
et depuis long silence installé
entre nous en chape d'acier
étouffant un temps d'amitié,
souvenirs et galères partagés

c'est piteuse que je reviens
peiné de ce qu'il advint
horrifiée par ce comportement
lunatique qui fut mien

Or d'excuse je n'ai point
en ce moment pas si lointain
où la Jalousie m'étreint
entre ses griffes d'airain

Ainsi balafrée je t'ai blessé
agressée, piétinée en toute impunité
mais, aveuglée de haine, je n'ai pu constaté
que je m'acharnais sur un ange brisé

Maintenant le temps a fait son office
endormant rancœurs et supplices,
fait place l'éveil dubitatif
sentiment de gâchis, départ hâtif

Je te présente donc mes excuses
en souhaitant que tu en veuilles bien
nourrissant l'espoir infuse
d'écrire, à deux, une autre fin.

L'Ami!

Il est un ami, un ami proche et fidèle
qui toujours vous salue et parfois entraine
au loin vos ennuis et le gros de vos peines
d'un « coucou » impromptu ou « hello » amène

Un pseudo rigolo et le coeur surtout bien gros
il est, pour vous, constamment dispo,
et même s'il geek sur ses jeux vidéos
il tombe souvent à pic pour lancer un « quoi de beau? »

Discret mais bien présent quand on le demande
il est là et partage joie, cafard et réprimande;
fait rire et rit de nos taquineries,
Nos saillis et moulte espiègleries
Qui ne sauraient être sans public comme lui

C'est pour lui que j'écris et compose ce poème
car il est un ami, oui, mais pas n'importe lequel:
un de ceux précieux que la vie nous révèle
et qui, loyal, nous surprend de plus bel
au détour d'un colis ou fenêtre msn

Aussi, Toi qui parcours ces lignes et qui me lis,
laisse moi te dire à quel point je l'en remercie
Sois témoin de ma gratitude et de toute l'affection
qui me rattache à lui depuis plusieurs saisons

Ne me reste qu'à vous dévoiler son nom
ou du moins son petit surnom
que je joins à un grand MERCI
Un gros bisou et plein de confetti:
A mon cher et tendre Ralki