ShéWa, Taverne du Crazy Dog
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ShéWa, Taverne du Crazy Dog

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 Lettre mystérieuse et un voyage épique.

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AuteurMessage
Ralki

Ralki


Fonction/Rôle : Videur de la taverne
Localisation : Au bar
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MessageSujet: Lettre mystérieuse et un voyage épique.   Lettre mystérieuse et un voyage épique. Icon_minitimeJeu 15 Déc - 19:23

Partie 1

Depuis peu de temps, la taverne accepte différentes requêtes et missions de voyageurs, de paysans du coin ou même dans de rares d'un quelconque gouvernement. Ses missions peuvent très bien aller de la simple escorte au labourage de champs, en passant par la recherche d'un objet ou l'exploration de ruine antique. Dans de rares cas, des assassinats y sont proposés, mais étant une taverne tout à fait respectable et n'ayant pas vraiment envie d'avoir des ennuies, aucunes d'elles ne sont acceptées. Bien évidemment, toutes ses missions sont rémunérés par le client lui-même et la somme varie selon la difficulté. Régulièrement, nous nous réunissons pour trier les offres que nous acceptons de publier chez nous, cette réunion ce passe en général quand la taverne est fermée, donc quand plus personne n'est là, impossible de faire ça en journée bien évidemment avec le travail que nous avons.

Alors que toute sorte de missions défilent, une en particulière attira notre attention à tous. Le client est inconnu, impossible de savoir qui a envoyé la demande. En général dans ses cas là, nous les refusons tout simplement, mais une note y était attaché : "Pour monsieur Ralkior Rasfuul Tamniass" . La patronne haussa alors un sourcil d'interrogation.

-Pourquoi c'est arrivé ici ça .... Quelqu'un connais ce .... Ralkor-machin-chose ?

-Naan ! Entonnèrent Rey et Touille à l'unisson

-Ouais ! Tout les regards se posèrent alors sur moi.

-Ha ? Qui c'est ? Demanda tranquillement Asalte

-Bah c'est moi ...

Une expression d'étonnement se lisait sur les visages de mes collègues. Les yeux de Touille s'écarquillèrent, Rey me regardait comme si j'étais un nouveau venu alors qu'Asalte fronçait encore plus les sourcils. Celle-ci me tendit le massage que je pris doucement alors que les regards ne s'étaient pas détachés de moi.

Quoi ?! Vous avez vraiment cru que je m'appelais simplement par cinq lettre ? Au mieux c'est un surnom ... Et puis fallait bien que je me cache à cause de ce qui est arrivé chez moi ...

Déballant doucement la mission, celle-ci ressemblait plus à une lettre qu'à une demande d'aide quelconque. Écrit finement, l'écriture était plutôt belle et facile à lire, bien qu'un peu petit tout de même. Ancre noir sur papier blanc avec quelques ratures par ci par là mais rien de bien méchant.

"À l'intention de l'ancien Lieutenant Ralkior Rasfuul Tamniass,

Je suis l'une de vos connaissances mais malheureusement je ne peux rien dire à mon sujet pour le moment, sachant que je ne sais pas si cette lettre va bien vous revenir. J'aimerais avoir un entretient, privé, avec vous, j'ai une mission à vous confier ainsi que certaine information qui pourrais éventuellement vous intéressez, mais là encore, je ne peux pas vous dire grand chose sur papier.

J'aimerais, si c'est possible et si vous acceptiez, que vous vous rendiez à Bélélia, de la, au sud de la ville, se dresse un cerisier géant en fleur. Rendez vous là bas dans trois jours, au coucher du soleil, revêtez votre forme de garou une fois sous l'arbre, et là, seulement là, j'apparaitrais à vous et vous saurez tout.

En espérant que vous viendrez, vous avez toute ma sympathie et mes prières.

Une connaissance "


M'affalant dans ma chaise qui me soutenait, je levais les yeux sur le plafond pour ma laisser aller dans mes pensées, essayer de faire marcher un minimum ce qui me sert de cerveau. Dans un premier temps, seul une personne du royaume de Taegeris peut connaitre mon véritable nom. Ensuite, celle-ci est forcément enrôlé dans l'armée, connaissant mon grade, ça ne peut être que ça. Malheureusement, dans ma vie, j'ai croisé de nombreuses personnes sachant ses deux choses là. Mais impossible de retourner à la cité pour vérifier, le seul moyen et d'aller au rendez-vous fixé. Mais ça peut tout aussi bien être une farce, ou même un piège tendu par des bandits aux autres. Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir dans tous les cas ...

Après en avoir parlé à la patronne, celle-ci a tout de suite refusé que je quitte mon poste car « ça ne nous rapporte absolument rien ton histoire et ça ne m'intéresse pas ». Ça peut sembler froid dis comme ça, mais je pense que personnellement, elle essaye de me protéger en me retenant ici ... ou tout simplement car il n'y a vraiment rien à gagner qui sait ... Mais en relisant la lettre, j'ai remarqué une ligne au dos de celle-ci "PS : je saurais vous payer grassement pour vos efforts et pour votre temps, allant de 30 à 40 pierres précieuses". Suite à cette nouvelle, Asalte ne tarda pas à approuver ce voyage, à la limite de m'aider à préparer mon sac. Tenues de rechange, provisions, bol, gobelet, casserole. Ce n'est alors qu'au lendemain, au lever du soleil que j'entrepris mon périple. Pour l'occasion, j'ai revêtis mon plastron d'argent et mes épaulières du même matériau ainsi que mes jambières en acier. Une dague longue comme un bras humain à la ceinture et enfin mon espadon qui me viens directement de la garde impériale du royaume.

Bélélia, une petite ville humaine en pleine expansion à cause de la croisée des chemins à proximité, ville d'approvisionnement pour tout voyageur qui passe par là. La croisé des chemins relie plusieurs grandes villes entres elles ce qui favorise le marché local. Depuis la taverne, il y a environ 3 jours de marche, nouvelle preuve qui vient s'ajoute aux autres que ce client connais parfaitement les lieux, la plus grande vigilance va être de mise pour moi.

Le premier jour de marche s'est passé sans le moindre incident, mis à part quelques nuages par ci par là, le ciel est dégagé avec une douce chaleur malgré une légère brise du sud. Du lever au coucher du soleil, je n'ai pris aucune pause à part pour les besoins naturels. Tellement de choses se bousculait dans ma tête que je ne me rendais même pas compte de la distance que j'avais parcouru. Ce n'est qu'une fois que le noir à commencer à s'installer que je pris en compte ce qu'il m'entourait. Je me trouvais sur un large chemin de pavés pouvant faire passer trois chariots, tournant la tête de gauche à droite, j'essayais de trouver un endroit pour établir mon campement.

Non loin du chemin s'étendait une vaste foret déjà engloutit par les ténèbres de la nuit. D'un sourire amusé, je me dirigeais vers celle-ci, des odeurs nostalgique me viennent alors à l'esprit, repoussant les questions de l'instant présent pour faire place à mon enfance, celle ou mes parents m'entrainaient à la chasse. L'odeur des arbres et de la terre, tout m'émerveillait. Je sortis de mon sac une grande bâche et commença à creuser un trou assez profond. Ce faisant, je mis l'ensemble de mon sac sur la bâche et me déshabilla entièrement, mettant tous mes affaires sur le morceau imperméable et referma le tout. Mettant mon paquet au fond du trou, je le refermais pour le faire disparaitre sous un bon mètre cube de terre. Vint finalement la partie amusante. Je pris lentement ma forme la plus primaire et la plus sauvage. Me voila finalement redevenu un vrai tigre. M'engouffrant dans la foret sombre, je n'en ressorti qu'une bonne heure après, un cerf égorger vif par mes griffes de prédateur.

J'emmenais ma victime, la trainant au sol avec sa patte arrière dans la gueule, jusqu'au lieu ou mes affaires étaient enterrés. Humant l'air puis le sol, je me dirigeais grâce aux traces que j'avais laissé au préalable sur la route. Une fois arrivé, je me transformais de nouveau pour reprendre ma forme de garou, m'étirant dans un long grognement, assouplissant mes épaules dans de large cercle que je faisais avec. Puis je finis par déterrer mes affaires du trou, la terre étant encore humide et fraiche. Sortant le sac improviser, j'inspectais mon matériel pour voir si rien ne me manquait. Parfait. Plus tôt, j'avais repéré un court d'eau non loin de ma position. Rapidement et sans être habillé, je pressais le pas pour atteindre l'eau qui dévalait lentement la route. Déposant la bâche au sol, je plongeais sans hésité dans le court d'eau pour laver le sang et la terre qui me collait sur la fourrure. Ressortant finalement bien propre, je me rhabillais tranquillement alors qu'au final, je sortis un couteau à dépecer de son paquetage.

Mes années d'entrainement à la chasse dans ma jeunesse me servaient finalement à quelque chose, dépeçant le cerf, je classais les morceaux immangeable et les autres. Je rinçais ses derniers dans le court d'eau pour ensuite les emballer et les entreposer dans mon sac. La carcasse de la malchanceuse victime se retrouva à la lisière de la foret ou les charognards et autre carnivore affamé finiront les restes. Ce n'est que tard dans la nuit que j'installais un campement, la fatigue se faisait bien sentir mais je ne pouvais me coucher avec le ventre vide. Un feu de camp improviser, une bonne cuisse de cerf, attendez que la douce odeur vous chatouille les narines et déguster. Rassasier, je m’assoupis finalement dans mon hamac accrocher entre deux arbres.

Les deux jours qui suivirent ressemblaient à peu de choses près au premier, des questions sans réponse, de la marche, un campement improvisé la nuit et installer le hamac. À la différence que je n'avais plus besoin de chasser même pour le chemin du retour, et que le dernier jour, je croisais beaucoup plus de gens. La ville ne devait plus être très loin, mais mon apparence dérangerait, surtout que je dois la traverser pour atteindre le point de rendez-vous. Me cachant de tout les humains derrière un gros arbre, je me changeais finalement en humain pour passer le plus possible inaperçus. Arriver aux portes de la ville, je me retrouvais devant de grande murailles ou des tours de gardes avaient été construites par-dessus. M'approchant de plus en plus, je me fis intercepter par un garde qui surveillait l'entrer de la ville avec un de ses collègues.

-Halte ! Pour entrer dans la ville, il vous faut payer 20 pièces, sinon vous ne pouvez pas passer.

Bien que la ville ne soit seulement qu'au stade de l'expansion, cette dernière avait bien avancé, plus que ce que j'aurais imaginé. Le petit village que je me dessinais dans ma tête était en faite une grande ville, ne jalousant en rien la grandeur des cités voisines et capitales. Mais mon objectif n'était plus très loin, et faire le tour des rempart me prendrais une bonne demi-journée, et c'est à cet instant que ma fainéantise légendaire prit le dessus. Heureusement que j'avais encore l'équivalent de 2 dragons d'or dans ma bourse. En sortant la somme demandé, je souris au garde sans joie qui me le rendit volontiers.

-Et ne faite pas de grabuge à l'intérieur, une garnison entière sera là pour vous accueillir sinon.

Soupirant, je passais les portes pour découvrir un vrai nid de fourmis. Je savais que les humains étaient toujours pressés de faire quelque chose, mais là, c'est la première fois que je voyais des gens se hâter pour aller faire leurs occupations. Je dus jouer des coudes plus d'une fois pour pouvoir me frayer un chemin jusqu'à la place central de la ville. D'ici, et en levant légèrement la tête, je pus apercevoir ma destination, un arbre gigantesque au feuillage rosé. Magnifique vision qui s'accouplait bien avec le ciel bleu et les nuages blanc en fond de toile. C'est alors que je sentis une légère tape sur mon épaule, me retournant, je découvris une vieille femme d'un âge avancé, de petite taille et s'aidant d'une canne pour marcher. Sa voix était typiquement celle d'une vieille femme qui a vu des dizaines de printemps passer.

-Hohoho. Cette vue est jolie n'est-ce pas ?

-Oui c'est vrai, on a l'impression de faire face à une peinture d'un artiste de renom.

-N'est-ce pas ?! Cet arbre est à l'origine de cette ville et de l'expansion spontanée de celle-ci.

-Comment ça ?

La vieille femme me fit signe de la suivre pour aller s'installer sur un banc en bois blanc non loin de la. Hésitant, j'estimais que j'avais encore un peu de temps devant moi pour me reposer un peu, étant en milieu d'après midi, cela ne devrait en rien gêner mon enquête. Je m'installais alors à coté de la petite grand-mère, mon sac de voyage posé à mes cotés.

-C'était il y a 64 ans, deux villages étaient en guerre plus au sud pour la possession d'un certain territoire. La fille du chef d'un des deux villages venaient retrouver ici son amour de toujours, le fils du chef du village ennemis. La jeune fille était déjà promise à un autre homme et leur amour restèrent un secret des années durant. Mais un jour, le père de la demoiselle découvrit qu'elle sortait en secret chaque soir. Furieux, il lui promit qu'il allait tuer son amant et brulé la terre où ils se rencontraient. Arriver sur les lieux avec son armée, le chef du village ne put prendre cette décision, émut par la beauté de l'arbre en fleur, et surtout de sa fille protégeant l'arbre et son amant, leur barrant ainsi le passage. Le chef invita finalement son ennemi de toujours en ce lieu pour discuter d'une alliance et d'un éventuel projet de village d'approvisionnement pour voyageur qui serait bâti non loin de l'arbre. Les deux amants purent finalement se marier dans la légalité et le fils du chef du village sera nommé un peu plus tard chef du village d'approvisionnement. Cette ville pris finalement le nom de la jeune fille sans qui cela n'aurait jamais été possible : Bélélia

Restant silencieux un moment, je me perdais dans mes pensées en regardant l'arbre, un sourire béat naissant sur mon visage.

-C'est une belle histoire, *bien qu'un peu typique*.

-Oui c'est vrai, le village n'était pas très grand au départ, et il a failli disparaitre plus d'une fois ... la voix de la vieille femme se fit mélancolique, mais quand je vois toute cette populace rassemblée ici, cela me remplie de joie ...

Souriant de nouveau en observant la vieille femme, je reportais une dernière fois mon regard sur l'arbre alors que la vielle femme, elle, posa ses yeux sur moi.

-Et qu'est-ce qu'un tigre morphe viens faire dans cette modeste ville ?

Je fronçais un instant les sourcil d'étonnement avant de voir la grand-mère me sourire chaleureusement. Lui rendant son sourir, je compris qu'elle n'était pas du genre à être effrayée si facilement.

-Je ne fait que de passer, on m'a donné rendez-vous justement à ce bel arbre là bas.

-Ha je vois, une jeune morphe qui veut déclarer son amour sous le plus bel endroit de ce continent hein ?

Riant doucement, je me relevais alors que je m'étirais lentement vers le haut.

-J'aimerais bien, mais je ne pense pas que ce soit ça malheureusement, je pris finalement mon sac pour le caler dans mon dos et fis un signe d'adieu à la vieille femme, sur ce, je dois vous laisser. J'espère pouvoir parler encore avec vous un jour grand-mère, et jusqu'à ce jour, adieu ... m'éloignant avec un sourire attendrit par l'histoire et la grand-mère, je murmurais finalement pour moi-même, adieu Bélélia ...

Arrivant finalement au pied de l'arbre, le soleil commençait sa lente descendre pour aller s'endormir à l'horizon. Les gens présents, ou plutôt les couples présents, prirent le chemins de la ville pour me laisser finalement seul. De là, et sous la recommandation de l'inconnu dans ma lettre, je repris ma forme de garou et attendit. Ce n'est que plusieurs longues minute plus tard qu'une silhouette se dessina lentement dans la lumière du soleil couchant. Une personne encapuchonnée, plus grande qu'un simple humain se dressa devant moi. Impossible de dire qui c'était et encore moins de dire si cette personne est l'inconnu qui m'a envoyé cette lettre.

-Cela faisait bien longtemps, lieutenant Ralkior.

Entendre simplement le son de sa voix fit me rappeler d'agréables souvenirs datant de mon engagement dans la garde impériale du royaume. La personne retira son capuchon pour dévoiler une magnifique jeune fille à la longue chevelure d'ébène. Ses yeux d'un jaune éclatant de vie et d'un sourire ravageur.

-Kathaléa ... cela faisait longtemps en effet ... Que me vaux l'honneur de ce rendez-vous ?

-J'ai des informations au sujet de ce conflit qui se prépare à Teageris ... elle se mit à sourire, dévoilant des petits crocs luisant, mais il va falloir que vous veniez avec moi ...

À ce même moment, cinq personnes apparurent rapidement derrière Kathaléa, différente armes en main et prêtent à en découdre. Lançant un regard ravageur au petit groupe qui se dressait devant moi, je me levais lentement, sac au sol alors que je dégainais mon espadon de son fourreau.

-Tu ne dois pas te souvenir que je ne suis personne sous la menace, Léa ....
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